


Site officiel de la Mairie
Le plateau de Ganagobie (04)
Circuit 12km-360m de dénivelé-5h de marche
23 personnes
Ce dimanche 02 mars 2025, nous sommes nombreux à être tentés par cette randonnée dans les Alpes de Haute Provence à la découverte ou redécouverte de Ganagobie et ses alentours. Quelle riche idée…
Nous démarrons la rando le long du canal de Manosque, bordé de chênes verts et de pins d‘Alep. Alex précise qu’il vient d’être mis en eau. Il s’agit d’un ouvrage de 57 km de long qui traverse 13 communes de Château-Arnoux à Corbieres. Le soleil tente, sans succès de percer les nuages. Nous cheminons au fil de l’eau claire, en profitant des premières violettes et des énormes bouquets de romarin déjà en fleurs, sur une distance d’environ 4 km et arrivons au siphon, ouvrage imposant.
Le soleil a enfin gagné la partie et nous gratifie de ses chauds rayons. Nous attaquons la montée sur un agréable sentier en forêt qui nous hisse sur le plateau de Ganagobie. La vue est époustouflante sur le lit de la Durance et ses méandres, les petits villages de Lurs, Oraison, Dabisse, La Brillanne…
Nous reprenons un sentier sous une rafraîchissante haie de chênes verts qui nous amène au bout de l’allée de Forcalquier. Le panorama est, là aussi, saisissant sur la montagne de Lure enneigée, ainsi que la pointe blanche du mont Ventoux. Nous voilà bientôt à la carrière de meules, exploitée au Moyen Age. Pour les extraire on pratiquait, à la base de la pierre, des rainures dans lesquelles on enfonçait des coins de bois qui après arrosage gonflaient, ce qui suffisait pour séparer la meule du sol. Les meules que nous voyons sont le résultat d’une extraction qui a échoué. Les petites meules servaient à moudre des céréales et du sel, les grandes étaient destinées aux moulins à huile.
Nous continuons vers la fontaine aux oiseaux, grand trou cylindrique creusé dans la pierre, puis parvenons à Ville Vieille. Là se trouvent les vestiges d’un village fortifié dont la muraille en pierre est impressionnante. Au centre est érigé un donjon porte et à droite une grande salle, ressemblant à une chapelle, était en fait la salle des gardes (fin XII ). Cet endroit magnifique nous fait office de salle à manger.
La descente, en passant par la grotte des Maquisards, nous offre de beaux points de vue sur la chaîne de l’Estrop, les cloches de Barle, les Monges, jusqu’au Sirac dans le Valgaudemar…
Nous voilà au Prieuré. C’est une église romane du Xième siècle, dont l’entrée laisse admirer son porche et son superbe tympan. En entrant nous sommes étonnés par les vitraux qui diffusent une lumière particulièrement colorée. Il s’agit de vitraux réalisés par le Père Kim En Joong, artiste contemporain coréen, reconnu dans le monde entier. Tout près du Prieuré, nous découvrons des sarcophages, pierres sculptées dans le calcaire avec une cavité pour la tête, puis prenons un petit chemin caladé, passons devant une source, puis un lavoir.
Enfin, par un sentier paisible parsemé d’hépatiques bleues, puis une route forestière, nous rejoignons les voitures.
Nous remercions chaleureusement Jean-Pierre D et Alain G pour cette formidable rando, très variée, ainsi que Monique serre file et les photographes Éliane et Alain P.
Bienvenue à Claudine, Alex et Marie-Claire, pour leur sympathique présence parmi nous.
Huguette
Rando mimosas Vendredi 7 février 2025
32 participants – 13 kms -5 heures de marche – 300m de dénivelé
5h35, nous quittons nos montagnes enneigées direction Mandelieu- la Napoule et ses collines fleuries. 9H 30 arrivée sans encombres à destination, pas de barrages d’agriculteurs, pas de chien imprudent.
Maddy et Gustav, nos guides du jour, nous attendent. C’est parti pour une rando dans le Parc Naturel très protégé de l’Esterel. Départ de Maure Vieil en suivant une large piste colorée. Après quelques minutes de marche nous arrivons devant la caldeira, un ancien volcan qui s’est effondré; c’est le site d’une ancienne carrière. Maddy évoque le passé volcanique de l’Esterel, ce qui explique les couleurs ocrées de cette roche chargée en fer, la rhyolithe. À proximité existait, exploitée jusque dans les années 80, une mine de fluorine.
Nous reprenons la piste en direction d’un site insolite: 3 croix se dressent devant des bâtiments en béton, abandonnés et particulièrement tagués. Il s’agit d’une chapelle coiffée d’une coupole et d’une ancienne verrerie d’art du domaine de Maure Viel.
Ici, pause banane, puis notre groupe se scinde en deux, nous nous retrouverons tous en haut de la colline. Les plus sportifs sont conduits par Gustave tandis que le groupe de Maddy emprunte le sentier des mineurs qui par de larges lacets et une montée très progressive, nous hisse tout d’abord jusqu’au col de Théoule parmi les chênes liège, les pins, les bruyères blanches arbustives, les lavandes papillon et les roches ocrées du massif. Vue sur la mer, les îles de Lérins, la baie de Théoule et ses maisons accrochées à la colline.
Encore un petit effort et nous retrouvons nos copains pour la pause pique-nique. Le panorama est magnifique avec des vues sur la mer, la baie de Cannes et en toile de fond les cimes blanches du Mercantour. Au fur et à mesure de notre progression le ciel s’est lentement chargé de vilains nuages, un vent bien frais tente vainement de les chasser. Il fait froid, la pause va être courte, pas de sieste aujourd’hui! Après la dégustation d’un sirop de mimosa fait maison et proposé par Maddy, nous reprenons la piste de retour.
La descente longue mais facile va nous amener au cœur de la forêt de mimosas, une ancienne exploitation. Maddy nous apprend l’histoire de cet arbre, un acacia originaire d’Australie, introduit par les anglais il y a 200ans pour fleurir leurs jardins l’hiver. Ses fleurs sont utilisées en parfumerie, pour des bouquets ou encore en cuisine. Bel arbre mais qui étouffe toutes les autres plantes, acidifie le sol, arbre dont les fleurs ne peuvent pas être butinées par les abeilles. Sa culture est maintenant associée à celle de l’eucalyptus dont les feuilles sont utilisées toute l’année par l’industrie pharmaceutique.
Nous sommes à présent immergés dans la forêt de mimosas en fleur, ils illuminent le paysage d’un jaune éclatant, c’est une explosion de boules jaunes, un peu de soleil que nous n’avons pas dans le ciel aujourd’hui. Nous prenons des photos, nous nous attardons mais pas trop,il faut penser au retour.
En poursuivant la rando, nous passons près du Pont Sarrasin et d’une petite cascade.
La rando touche à sa fin, chacun repart très satisfait de sa journée avec un petit bouquet jaune.
Merci à Maddy et à Gustav pour cette rando douce, colorée, enrichissante, dans un paysage unique.
Merci à Éliane, aux photographes, à Philippe serre-file, à tous les participants et à Julien notre chauffeur.
Geneviève
Le musée départemental des Hautes-Alpes a fait don à la bibliothèque de Rambaud d’un certain nombre d’ouvrages, en lien avec des expositions temporaires qui se sont tenues au musée.
Vous pourrez trouver ces beaux livres à la bibliothèque. On pourra se régaler avec la lecture de l’album de photos du facétieux Robert Doisneau, « Les Alpes de Doisneau ».
On pourra également découvrir ou redécouvrir le talent d’Achille Mauzan, peintre, illustrateur, affichiste, né et mort à Gap, et qui a donné son nom au collège nord.
Vous êtes plutôt nature : alors le très beau recueil consacré au genévrier thurifère, arbre emblématique des montagnes du sud de l’Europe est pour vous.
Vous préférez le patrimoine historique des Hautes-Alpes ? Venez voir les livres consacrés aux mines d’argent du Fournel, ou aux forêts alpines et charpentes de Méditerranée.
Enfin, vous pourrez aussi admirer quelques beaux paysages de montagne peints par Gabriel Loppé et encore quelques livres consacrés à la montagne.
L’équipe de la bibliothèque
Rando raquettes Céüze-Dimanche 02 février 2025
Circuit 6 km- 360m de dénivelé- 4h15 de marche – 5 personnes
La neige est enfin au rendez-vous pour notre première sortie raquettes de l’année, qui nous conduit vers Céüze. La rando démarre depuis la Sapie avec une montée bien soutenue qui nous met en jambe. Nous évoluons sur une neige abondante et très agréable. Puis la pente se fait légèrement moins raide et prenant le temps de nous retourner, nous apercevons, sur le plateau de Bure bien enneigé, les antennes de l’IRAM qui scintillent dans le ciel bleu azur. Nous progressons jusqu’au sommet d’Aiguebelle. Le soleil nous gratifie de sa présence, il est boudeur mais ne nous enlève pas l’impression de beau temps qui nous accompagne toute la journée. La descente «tout schuss» dans une neige fraîche, vierge et immaculée nous procure une sensation de liberté et de sérénité que nous apprécions particulièrement. L’immensité du domaine de Céüze est impressionnante…
Après une grande boucle, en contemplant les panoramas extraordinaires sur les sommets alentours, Bure, le Grand Ferrand, les Aiguilles, Garnesier, nous savourons la pause pique-nique. Le retour se fait par le chemin qui descend, en pente raide vers la station, avec en ligne de mire le Vieux Chaillol, le Sirac, l’Olan, dans un manteau neigeux toujours aussi dense.
Au dessus de la station, nous empruntons un petit sentier dans la forêt qui nous ramène aux voitures.
Un très grand merci à Jean-François et Babeth qui nous ont fait vivre cette journée merveilleuse et fort sympathique.
Huguette
Dernièrement la navette de la Bibliothèque départementale nous a apporté une nouvelle malle Manga (information à venir) , de nouvelles BD,et de nouveaux romans.
Ils sont à votre disposition , n’hésitez pas à les emprunter; la bibliothèque est ouverte tous les samedis de 16h0 à 17h30.
Nous vous souhaitons de bonnes lectures.
Les Fauvins / St Mens / Chemin des Vignes / Route de Treschâtel / La Pallue
3 h de marche – 9 km – 200 m de dénivelé 21 participants
Ce dimanche, les conditions ne sont pas réunies pour profiter de la randonnée initialement prévue au-dessus de la Bâtie-Neuve.
C’est une balade en après-midi au départ de l’école des Fauvins (où certains d’entre nous ont usé leur fond de culotte sur les mêmes bancs!) que nous propose Alain N.
Bien emmitouflés, sous une bise glaciale, nous entamons la grimpette qui nous hisse jusqu’au hameau de St Roch. Après avoir traversé la route qui file vers Rambaud et la Moutouse, nous prenons sur la droite le chemin de Curbanion qui grimpe en pente douce.
Peu à peu le goudron cède la place à un bon sentier. Derrière nous se dessinent les sommets bien enneigés du Champsaur et de Chorges. Ce chemin effectue une belle traversée en balcon au-dessus de Treschâtel et rejoint une route goudronnée puis l’oratoire dédié à St Jacques de Compostelle, construit au col de St Mens à 929 mètres d’altitude. En suivant la route qui longe la crête, chaque pas nous offre une vue de plus en étendue sur le bassin gapençais, les montagnes de Charance, de Céüse, le clocher de Rambaud, le Puy Maurel, le Morgon.. .
Revenant sur nos pas, nous empruntons ensuite un petit sentier bordé par un muret de pierres, qui descend dans un bois de chênes et nous conduit jusqu’au paisible village de Treschâtel. Par la route, nous traversons les espaces agricoles de la Pallue avec une vue presque constante sur les montagnes environnantes.
Arrivés au parking de l’école, une surprise nous attend, un moment bien sympathique et gourmand: Colette et Alain nous régalent de délicieux choux à la crème accompagnés d’une bonne tisane.
Un grand merci à eux pour ces douceurs et pour cette balade aux décors variés.
Geneviève
De La chapelle de Sauveterre vers la réserve de Corréo
Dimanche 15 décembre 2024
22 participants – boucle de 6 km -80m de dénivelé- 2 heures de marche
Ce dimanche après-midi, pour notre dernière sortie de l’ année, un soleil généreux est au rendez-vous et c’est sous un ciel parfaitement bleu mais aussi un petit vent frisquet que débute notre balade.
Sous la chapelle de Sauveterre, après avoir longé le flanc de la montagne de Charance, le canal de Gap s’en va vers l’ouest jusqu’à la Roche des Arnauds. C’est le sentier du canal que nous allons suivre. Il passe au-dessous d’une ferme puis au-dessous du hameau de Basse-Corréo, un hameau plein de charme d’une quinzaine de belles maisons . Par de petits ponts sur le canal, certaines ont accès à un petit jardin ou à un enclos où paissent quelques chèvres et moutons. C’est au printemps, nous dit Annie, qu’il faudra revenir voir ces jardins bien entretenus et ces maisons fleuries.
Chemin faisant, le paysage devient plus dégagé, la vue est exceptionnelle sur la montagne de Céüze, la montagne de Charance, la tête de Clappe et le Pic de Bure enneigé.
Malgré quelques portions boueuses, il est très agréable de marcher avec un tel panorama. Une heure s’est écoulée lorsqu’ apparaît un belle tache de couleur dans le paysage en contrebas, c’est le lac réserve de Corréo. Depuis 2000, les agriculteurs de la Freissinouse, Pelleautier, et Manteyer bénéficient de ce réservoir destiné à l’irrigation. L’alimentation se fait par une canalisation qui relie le canal au fond de la réserve.
Ce beau lac est endigué sur deux côtés. Nous en faisons le tour et entamons le chemin du retour, toujours avec des vues incessantes sur le bassin gapençais et la longue chaîne enneigée des montagnes alentour. Sur un rythme tranquille, nous rejoignons la route goudronnée qui nous fait cette fois-ci traverser le paisible hameau de Basse-Corréo puis nous conduit jusqu’à la chapelle de Sauveterre.
Un grand merci à nos guides du jour, Annie B et Dany pour cette belle découverte à deux pas de chez nous, ce bon bol d’air vivifiant pris en agréable compagnie.
Merci aux photographes.
Geneviève
Dimanche 01 décembre 2024
Boucle 9 km – 360 m dénivelé – temps de marche 5h
Ce premier dimanche du mois de décembre, frais mais ensoleillé, 13 randonneurs, dont une invitée, Elisabeth, se rendent vers Saint Geniez dans le 04. Nous garons les voitures route du Temps, dans le défilé de Pierre Écrite.
La boucle commence au niveau d’une monumentale gravure rupestre, en latin, inscrite sur la falaise rocheuse. Cette pierre mentionne le nom de Dardanus, préfet des Gaules de 409 à 414 ainsi que la cité de Théopolis «la Cité de Dieu» enfouie sous le territoire actuel de Saint Geniez et qui n’a jamais été retrouvée…
Un petit sentier rocailleux et soutenu, serpentant dans les buis, nous hisse jusqu’à un chêne remarquable. Nous empruntons alors un chemin plus doux, plus loin deux ânes en totale liberté broutent dans une clairière. Nous pénétrons dans une forêt de chênes, dont quelques spécimens sont remarquables par leur taille, et avançons jusqu’à une jolie petite fontaine originalement décorée, aménagée par un privé. Nous reprenons notre progression entre forêts et clairières tapissées de thyms odorants et lavandes séchées. La pause banane nous permet d’admirer la vue impressionnante sur quatre successions de chaînes de montagnes. La montée se poursuit dans un alpage parsemé de genêts, pour arriver sur la montagne de Gache. À basse altitude, 6 à 8 majestueux vautours, d’une incroyable envergure, nous survolent pour nous souhaiter la bienvenue, quel bonheur…
Par un petit raidillon, nous accédons sur les crêtes de Gache où une vue époustouflante à 360° nous permet d’admirer la montagne de la Baume, la montagne de Lure, les sommets enneigés du Mont Ventoux, de Bure, du Vieux Chaillol, de l’Olan, du Grand Morgon…
La pause pique nique, dans ce décor magique, agrémentée par la parade des vautours volant au dessus de nous, est courte mais très appréciée.
Le retour se fait d’abord en suivant les crêtes, puis par un agréable sentier. Un petit crochet nous amène vers un petit lapiaz, phénomène étrange de sillons formés à la surface des roches calcaires par le ruissellement des eaux de pluie. Nous poursuivons la descente jusqu’à l’arrivée à la Baleine, gros rocher censé représenter ce cétacé (avec beaucoup d’imagination…). Nous rejoignons rapidement les voitures par la route goudronnée.
Un grand merci à Pierre, pilote de cette superbe randonnée, dans un décor grandiose, merci également à Éliane photographe et Philippe serre file. Bienvenue à Elizabeth, une invitée très sympathique.
Huguette