Sortie du 21 juillet 2024

La Grave -le Lac de Puy Vachier – Le refuge Evariste Chancel

23 participants (dont 3 invités) -350 m de dénivelé – 3 h 30 de marche

9h 15: Arrivée à La Grave. Il fait grand beau. Nous embarquons dans les cabines multicolores du téléphérique des Glaciers de la Meije pour un premier voyage dans les airs.

C’est à la gare intermédiaire de Peyrou d’Amont, à 2416m, que démarre le sentier caillouteux que nous allons suivre, d’abord en descente puis en balcon.

Du côté panorama, c’est juste magique: sur le versant sud de la vallée de la Romanche, les hameaux des Traverses, du Chazelet, les Terrasses, Ventelon, les Hières se suivent dans les alpages. On voit bien les anciennes terrasses qui s’étagent en lignes parallèles sur les pentes. C’est encore le Plateau d’Emparis, les Pics du Goléon et du Mas de La Grave que nous reconnaissons.

Une multitude de fleurs égayent notre chemin, Raymonde et J.Pierre N, nos experts botanistes, nous aident à les identifier.

Bientôt le lac de Puy Vachier, blotti sous les falaises de Peyrou d’Amont, apparaît. Ses eaux sont d’un bleu profond remarquable, il apporte un peu de couleur et de fraîcheur dans ce paysage minéral.

Encore une petite grimpette et nous voilà arrivés au refuge Evariste Chancel juché sur son promontoire à 2506m d’altitude.

Au-dessus du refuge, un sentier file vers la gauche et permet d’atteindre rapidement un belvédère pour bénéficier d’une vue plus ample encore sur le lac du Chambon, le Taillefer, Les Deux Alpes, Les Rousses…

Retour au refuge pour une halte gourmande et conviviale où un accueil chaleureux nous est réservé autour d’une table de qualité. Au menu: une tartiflette maison et une succulente tarte aux myrtilles.

Retour vers la gare intermédiaire. Sur sa terrasse nous faisons une longue halte pour admirer une dernière fois les sommets et les glaciers du Râteau et de la Meije tout proches. Impossible de se lasser de ce décor!

Un quart d’heure de descente et nous voici de retour à la Grave, ravis de notre journée.

Ceux qui le peuvent accompagnent Eliane jusqu’au Chazelet ; petit village au bout de la route qui a gardé son authenticité ; ses ruelles et maisons racontent l’histoire d’une vie isolée en altitude. Les «  greniers » , petites maisons indépendantes servaient à entreposer les objets de valeur et réserves alimentaires au cas où il y aurait le feu dans la maison principale. Au cimetière les croix spécifiques sont abritées par deux planches en pente destinées à empêcher la neige de tenir et de peser le triangle représenterait le mystère de la Sainte Trinité (Père, Fils, Saint-Esprit), le cercle représenterait le mystère de l’incarnation et la croix inscrite au milieu représenterait le mystère de la rédemption.

Une halte à la chapelle Ste Anne (où les fleurs poussent sur le toit ) et un peu de vertige sur le perchoir s’imposent,

Un grand merci à Jean-Pierre D pour cette belle idée de rando panoramique. Merci à Éliane et aux Alain, pour les photos.

Merci à nos botanistes Raymonde et Jean-Pierre N.

Geneviève

Sortie du 14 juillet 2024

Chalets de Prentiq et sources des Doux-Valgaudemar

Dimanche 14 juillet 2024 

Circuit 8km500- 480m de dénivelé- 4 heures 30 de marche

En ce dimanche 14 juillet 2024, 21 randonneurs se retrouvent dans la vallée du Valgaudemar. Nous démarrons à 9h de Lubac, qui porte bien son nom en ce matin frisquet. Au cœur d’une forêt hétéroclite de bouleaux, mélèzes, frênes et pins, nous traversons un joli pont de bois qui enjambe le torrent tumultueux et écumant de Prentiq. Nous montons un agréable sentier, tantôt régulier, tantôt se redressant, entrecoupé de ruisselets, dans un sous bois verdoyant. Déjà le soleil nous réchauffe. Les fougères, pierres moussues, drouilles (herbes à lapins que ramassait Christiane enfant), agrémentées de fleurs multicolores, digitales, mélampyres, orchis, géraniums sauvages, nous procurent une agréable fraîcheur. Nous progressons au bruit fracassant du torrent, de plus en plus cascadant, admirons un majestueux lys martagon, picorons quelques délicieuses fraises des bois, puis débouchons sur un replat de la montagne où sont établis les chalets de Prentiq (pré ancien), entourés d’un cirque de montagnes grandioses. Ces chalets offrent un bon abri aux randonneurs, en quête d’hébergement.

Puis nous poursuivons notre montée, dans un alpage verdoyant, pour rejoindre les sources du Doux et leurs nombreuses résurgences. Nous trouvons là une parfaite salle à manger. Le pique-nique, enrichi de vins, douceurs et digestifs partagés, se prolonge agréablement…

Nous regagnons les cabanes de Prentiq, puis prenons la route forestière pour une descente toute en douceur, traversons une passerelle et profitons de cascades et alpages abrupts tapissés de silènes roses. Nous faisons face au Grun du Roux (2657m) avec en contrebas Saint Maurice et le serpent bleu de la Séveraisse. Bientôt, nous pouvons apercevoir l’Olan, sommet emblématique du massif des Ecrins (3564m) encore entaché de quelques plaques de neige, puis nous rejoignons Lubac.

Tous nous accordons pour dire que ce fut une très belle rando découverte. Un grand merci à nos pilotes du jour Alain P et Noëlle pour cette merveilleuse journée, ainsi qu’à Jean-Pierre serre file, Alain N et Éliane photographes.

Huguette

 

Sortie du 30 juin 2024

Dimanche 30 Juin 2024

Les Maisons  – Lac de Roue  – Soulier 18 participants 13 kms  380m de dénivelé  4 h 25 de marche

Ce dimanche, le soleil veut bien nous gratifier de sa présence même si quelques nuages traînent encore ici ou là.

Après avoir laissé les voitures à l’entrée du hameau” Les Maisons”, nous traversons celui-ci pour prendre une large route pastorale , guidés par Jacqueline, originaire de cette belle vallée d’Arvieux.

Tout au long d’une montée très progressive, nous avons le plaisir d’avoir des vues sur la vallée, sur les villages de Villargaudin et de Montbardon qui semblent s’accrocher à la pente. Autour de nous les prairies vertes se parent de mille fleurs aux couleurs éclatantes. Un vrai régal pour les yeux.

Environ 1 heure plus tard, nous atteignons un plateau boisé de grands mélèzes au milieu duquel apparaît le lac de Roue presque entièrement envahi par des plantes. Jacqueline nous apprend qu’il était autrefois appelé ” la Motte Tremblante” et qu’il était nettoyé. Il ne l’est plus aujourd’hui pour protéger les libellules.

Nous contournons le lac pour emprunter une piste forestière qui descend lentement , nous fait passer devant les cabanes d’alpages crées à l’occasion du film ”le Bossu” avec Daniel Auteuil avant d’atteindre le village de Soulier et son charme tranquille. Passée la petite chapelle St Pierre ornée d’un magnifique cadran solaire, un joli sentier part vers le nord pour atteindre un ancien canal que nous suivrons pour retrouver le lac de Roue, un sentier en balcon avec des vues magnifiques sur les montagnes du Queyras et sur le Mont Viso.

À l’heure du pique-nique, nous voici de nouveau arrivés au lac, des tables nous attendent.

13h15 nous quittons à regret ce lieu paisible.

Une boucle emprunte tout d’abord une piste forestière puis une longue descente un peu éprouvante pour les genoux, nous conduit jusqu’au parking.

Une randonnée bien sympathique et bien appréciée.

Un grand merci à Jacqueline et à nos photographes Alain N et Éliane.

Geneviève

Sortie du 29 juin 2024

Week-end au Queyras 29 juin 2024 – Les Chalets de Clapeyto

Circuit 8km300 – 460m de dénivelé – 4h45 de marche 25 participants dont 3 invités 

Nous partons de Brunissard, depuis le parking du Pré des Vaches, à 1966m. Sous un ciel chargé, observant au loin un torrent écumant et tumultueux, nous arrivons rapidement au grand replat herbeux de Pra Premier. Nous découvrons une magnifique prairie portant deux chalets, tapissée d’herbe verte et grasse constellée de trolles et de boutons d’or. Elle abrite une réserve collinaire qui sert à l’enneigement des pistes de ski d’Arvieux et à l’arrosage par aspersion l’été.

Par une petite passerelle de bois, qui enjambe un ruisseau abondant autour duquel nous admirons des clématites, nous continuons la montée, chapeautés par le Pic du Cros, entre forêts de mélèzes et alpages verdoyants, agrémentés d’une multitude de fleurs multicolores. À notre approche, une marmotte craintive s’éloigne en hâte. En atteignant le Collet Haut, nous apercevons bientôt, en contrebas, les chalets de Clapeyto.

Situés à 2221m d’altitude, une vingtaine de chalets d’alpage traditionnels du Queyras, en bois de mélèze, sont posés dans ce cirque de Clapeyto, dominé par le Pic des Challanches.

Une partie du groupe s’y rend, les autres se dirigent vers les lacs situés au dessus. Quelques plaques de neige subsistent encore. En arrivant au petit lac de Cogour, la pluie s’invite alors et après avoir enfilé nos capes, nous prenons rapidement la descente pour retrouver ceux qui nous attendent aux chalets de Clapeyto. Les avancées de toit d’un grand chalet nous abritent, tant bien que mal, pour un pique nique rapide.

La pluie cesse enfin. Nous redescendons par la route forestière vers les chalets de l’Eychaillon, puis au pied de l’imposante falaise de Beaudouis, d’où nous dominons Pra Premier. Nous l’atteignons après quatre lacets de la piste. Une traversée aller et retour dans la clairière, nous permet d’approcher une magnifique cascade particulièrement bouillonnante. Nous rejoignons les voitures par l’itinéraire du matin.

Après une visite express à la boutique des «Jouets du Queyras», qui rouvrira ses portes le 1er juillet, nous rejoignons le VTF des Esquirousses (écureuils en patois), qui nous réserve un très chaleureux accueil. L’apéritif de bienvenue et un savoureux repas terminent agréablement cette journée.

Le temps maussade et la petite pluie de midi, n’ont pas réussi à entamer le moral des participants, enchantés par cette randonnée.

Merci à Jean-François, notre pilote et Jean-Pierre, serre file, sans oublier Éliane, grâce à qui nous évoluons dans ce cadre enchanteur qu’est le Queyras.

Huguette

Sortie du 16 juin 2024

MONTREVIOL

16 participants – 8 kms – 4 heures de marche – 415 m de dénivelé

Une nouvelle fois, la météo des derniers jours nous a contraints à nous adapter.

La randonnée prévue dans le Champsaur étant impossible, Jean-Pierre que nous remercions chaleureusement, nous propose une balade au-dessus de la Bâtie- Neuve.

Le soleil est bien présent, seules quelques écharpes de nuages s’attardent sur les sommets.

Le départ se fait du parking, à la sortie du village, sur la route qui conduit à la Rochette. Nous empruntons ”le sentier de découverte” (892m) et commençons une ascension très agréable à travers les pins.

À la faveur de trouées, la vue donne à contempler le village de la Bâtie-Vieille, Le Puy Maurel…Après avoir franchi plusieurs portillons, nous voici arrivés au-dessus du lotissement des Casses (1010m).

Nous nous engageons alors sur une large piste qui fait de nombreux lacets permettant de prendre de la hauteur en offrant un magnifique panorama sur le bassin gapençais, Céüse et les crêtes de Charance. La piste continue son ascension avant de partir en direction de Montreviol et se transforme en sentier qui court à flanc de coteaux, traverse des pâturages et offre de remarquables points de vue. Dans les champs des troupeaux de brebis , de vaches qui se prélassent au soleil ou qui nous suivent en espérant de l’herbe nouvelle.

Arrivés aux abords du hameau de Montreviol, Jean-Pierre nous indique un endroit qui se prête à merveille au pique-nique et à la découverte des sommets: Le Chapeau Napoléon, Céüse, Bure, le Mont St Philippe, Le Piolit…C’est aussi le moment de s’échanger quelques recettes (voir la boîte à idées du blog…).

Au retour, nous prenons la direction du Ravin de Fauvret que nous longeons. Bientôt la descente se fait plus raide et plus caillouteuse. Le bruit des voitures se fait plus présent et nous indique que la boucle est sur le point de se terminer.

Rando particulièrement agréable par la variété des paysages, les successions d’ambiances et de points de vue. Belle découverte pour beaucoup.

Geneviève

Sortie du 2 juin 2024

Le Tour de Malcombe- Dimanche 02 juin 2024

Circuit de 10km-313m de dénivelé-3h30 de marche

17 personnes

Le temps maussade de ce printemps nous contraint à changer la rando, prévue au Lac de Roaffan dans le Champsaur, par une rando autour de Gap.

Nous partons donc du parking du Sénateur pour une agréable randonnée autour de Malcombe. Le soleil est bien présent ce matin, nous remontons la route de Malcombe et empruntons le chemin de la Gardette pour nous hisser jusqu’à la Garde, son ancienne école et sa jolie chapelle. Un moment contemplatif nous offre un vaste et magnifique panorama sur le bassin du Gapençais, la Selle de la Freissinouse, Céüze et bien sûr la montagne de Charance. Plus loin, un chemin de terre, puis des sentiers agréables, bordés de fleurs multicolores, céphalanthères rouges et blanches, salsifis des prés jaunes, reines des prés, compagnons blancs, coquelicots et bleuets (fleurs messicoles), mufliers, sauges sauvages… nous élèvent jusqu’au canal où nous faisons la pause du matin.

Nous longeons le canal, abondant à cette période de l’année, dominés par le Pic de Charance et le regard toujours fasciné par de nouvelles fleurs, lasers ombellifères blancs, hélianthèmes des Appenins, ononis buissonnantes roses et blanches, orchis pourpres, fleurs de lin, ancolies bleues… et nous voilà à l’Ecluse de l’Oeuf, également bien pleine. Nous redescendons par un petit sentier forestier, bien pentu au départ, puis sur un chemin plat, pour rejoindre les Meyères. Quelques ânes et chevaux paissent tranquillement dans un pré verdoyant.

Nous observons un magnifique cadran solaire, sur lequel est écrit en latin Additus Dies Deest, qui signifie «il manque un jour supplémentaire». Nous continuons la descente, en passant devant le restaurant Les Olivades, pour retrouver la route de Malcombe et les voitures.

Alain et Colette nous font le plaisir de nous offrir l’apéritif à l’occasion des 80 ans d’Alain. Nous nous retrouvons donc, au domaine de Charance, pour nous régaler des excellents choux garnis de mousse de canard et boursin, confectionnés par Colette, accompagnés de Rivesaltes et jus de raisin fait maison. Après cette succulente entée en matière, nous sortons nos repas tirés des sacs dans une ambiance sympathique, comme toujours, avec en dessert, un savoureux clafoutis aux cerises de Geneviève.

Un grand merci à Éliane pour cette rando facile et variée, ainsi qu’à Alain et Colette pour leur agréable surprise.

Un très grand merci à nos experts botanistes, J-Pierre et Raymonde, qui nous font toujours partager leurs immenses connaissances.

Bravo à J-Pierre pour la réalisation de la planche botanique du jour.

Huguette

Sortie du 25 mai 2024

Le sentier des fleurs, des Serrigues au col de Gleize 25 mai 2024

13 participants – 8km 600 -373m de dénivelé-3h 45 de marche

   Un soleil généreux est enfin au rendez-vous ce samedi matin pour une randonnée douce entre Gapençais et Champsaur, proposée par Éliane et guidée par Annie B.

Depuis L’ancienne carrière des Serrigues, nous empruntons la piste forestière en bordure de la forêt domaniale. Chemin faisant, notre regard est attiré par une cabane perchée dans les arbres, un véritable belvédère dominant les vallées entourées de montagnes. Il doit être bien agréable d’y séjourner!

Le parcours évolue ensuite dans des paysages très variés avec des vues incessantes et exceptionnelles sur le bassin gapençais, sur la vallée du Champsaur et son superbe bocage (l’un des rares bocages préservés en Europe!) sur le massif des Écrins dont le Vieux Chaillol encore bien enneigé. Autour de nous, des fleurs à profusion: orchis rouges, orchis jaunes, anémones, primevères, gentianes d’un bleu rare et sur le chemin du retour: muguet, anthyllis, narcisses, asphodèles…

Sans efforts, nous rejoignons le plateau champêtre de Folletière ” le chemin des fleurs” et le col de Gleize à 1691 m d’altitude.

Sur le chemin du retour, nous quittons rapidement la route forestière pour suivre un sentier plus rocailleux: une belle traversée en balcon toujours très fleurie. Dans le ciel, c’est le bal des parapentes. Très vite, nous atteignons un sentier herbeux et un agréable passage en forêt sous le couvert de hêtres.

Après une courte remontée sur la route goudronnée, nous retrouvons le parking: point final de cette belle boucle toute printanière.

Merci Annie pour cette magnifique découverte à deux pas de chez nous, à Éliane et Alain pour les photos.

Geneviève

Sortie du 5 mai 2024

Le vieux Châteauneuf-Val-Saint-Donat

Circuit 13km – 400m de dénivelé  – 5h30 de marche – 14 randonneurs 

La rando démarre depuis Aubignosc, commune située en limite Est de la montagne de Lure. Après un petit chemin de terre, nous traversons ce joli village, dont un mur tapissé de valériane rouge attire notre attention. Puis nous abordons le chemin de Compostelle, chemin forestier qui longe une forêt de pins. Le thym, bien fleuri, prolifère et nous embaume, nous faisons la cueillette. Entourés de genêts odorants, d’orchis et autres plantes fleuries, dont nous ignorons le nom en l’absence de nos botanistes confirmés, nous arrivons au Pas des Bœufs (570m). De descentes en montées, sur un agréable sentier, entre forêts et ravines, nous traversons de nombreux ruisseaux, souvent peu abondants.

Aux Amarines, nous empruntons le sentier qui nous monte vers le vieux village. Chemin faisant, une trouée nous offre une superbe vue sur le plan de Volonne, le rocher de la Baume et en arrière plan la montagne de la Gache. Plus loin, furtivement, nous apercevons les Pénitents des Mées, curiosités géologiques caractéristiques. Enfin, apparaît au loin, une tour, premier vestige du vieux village de Châteauneuf, objet de notre rando. Nous y parvenons rapidement (640m). Comme de nombreux villages provençaux, il est construit sur une éminence, ce qui permit, dans les siècles passés, de le défendre des multiples invasions. Sur le sommet de la butte, était construit le château, le village s’étalait sur les pentes sud et sud-ouest. Les ruines, que nous longeons, en attestent. Ce village a, depuis le XIX ème siècle, été abandonné par ses habitants. Progressant sur une centaine de mètres au sud de ses ruines, nous découvrons l’église Saint Antoine, marquée de la coquille de Saint Jacques de Compostelle. Construite en pierres sèches, elle est remarquablement restaurée, malgré son absence de toit. Le pan de mur de l’entrée est agrémenté d’un oculus, un joli autel (humilité) trône dans le fond. De nombreuses rangées de bancs de pierres assemblées, nous offre un merveilleux endroit pour le pique-nique.

Avant de reprendre le sentier du retour, nous admirons la vue sur le village actuel de Châteauneuf-Val-Saint-Donat. Aux Amarines, nous poursuivons sur le chemin d’en face, vers les Roubines, afin d’effectuer une boucle, la topographie restant la même qu’en matinée, montées, descentes, traversées de ruisseaux. Le dernier ruisseau étant bien plus large, la main secourable de Philippe nous aide à le franchir sans encombres. Puis nous terminons la boucle du circuit en retrouvant le chemin emprunté le matin, qui nous ramène aux voitures.

Un grand merci à Eliane pour cette belle randonnée variée, colorée et odorante, sous un ciel agréable, ainsi qu’aux deux Alain P et N, photographes.

Huguette

Sortie du 27 avril 2024

L‘île de Porquerolle

41 participants ( 22 adhérents Rando Rambaud, 19 invités)

4 h20 de marche 12,5 kms 248m de dénivelé

Il est 4h 30 et nous voilà prêts à quitter nos montagnes pour une journée sur l’île de Porquerolles ” la Perle” des Iles d’Or aux côtés de Port Cros et de l’île du Levant.

Arrivés tout au bout de la presqu’île de Giens où nous accueillent nos guides Sandrine et Charlotte, nous sommes prêts pour une courte traversée. Sous le mistral, la mer est bien agitée. Nous avons quitté la Tour Fondue seulement depuis 20 minutes et déjà le port de Porquerolles est en vue ainsi que son petit village niché au fond d’une baie entourée de jolies maisons colorées.

Devant la carte dessinée par les enfants de l’école, Sandrine présente l’île: 7kms de long pour 2,5 de large, des plages au nord dont la plage Notre Dame classée la plus belle d’Europe, des falaises au sud, 3 domaines viticoles et des vergers conservatoires. 250 habitants à l’année, 10 000 par jour en été! L’île est propriété de l’état depuis 1971. Le Parc National de Port Cros en gère 75%.

Au cœur du village, notre groupe désormais scindé en 2 (l’un conduit par Sandrine, l’autre par Charlotte) rejoint la jolie place d’Arme bordée de grands eucalyptus et de l’église Ste Anne dont l’histoire est assez surprenante. En effet, elle renferme un chemin de croix gravé au couteau dans du bois de noyer par un soldat convalescent.

Avant de monter jusqu’au Fort Ste Agathe, juché sur un promontoire au dessus du village, Sandrine nous explique que l’île, après avoir connu une histoire mouvementée, fut achetée par François Joseph Fournier de retour du Mexique où il avait fait fortune, en 1918, pour l’offrir en cadeau de mariage à son épouse,

Une courte montée bordée d’agaves, d’acanthes dont les feuilles sont le décor des chapiteaux corinthiens, de pins d’Alep, nous conduit au fort .Pénétrant dans son enceinte, un figuier attire notre attention. Celui-ci, presque sans feuilles, présente des bouquets de petites figues au bout de ses branches. Sandrine nous apprend qu’il s’agit d’un figuier mâle dont les fruits ne seront pas comestibles mais qu’il va assurer, grâce à l’intervention d’un insecte, le blastophage, la pollinisation des fleurs femelles. Ces fleurs ont la particularité d’être cachées à l’intérieur des jeunes figues.

Le fort, construit sous François 1er, est affecté depuis 1991 au parc National de Port Cros. Sa situation permettait la surveillance de la rade de Hyères et du village. Derrière des murs de 4 m d’épaisseur, la tour abrite une grande salle surmontée d’une terrasse. De là, le regard couvre tout l’horizon: le massif des Maures, les sommets dominant Toulon, les vignes, les plages.

À quelques minutes, derrière le fort, nous découvrons ”Le Moulin du Bonheur”. Il a été entièrement restauré et représente le type même du moulin à vent provençal. Plusieurs rangées de galets à sa base empêchaient les rats noirs de monter manger les grains de blé ou de pois chiche.

Mais pourquoi ce nom de moulin du bonheur? Charlotte raconte qu’un homme serait venu habiter le moulin délabré et que celui-ci aurait passé une petite annonce pour trouver une compagne et il y aurait vraiment une femme qui serait restée vivre avec lui. La deuxième histoire raconte que c’était un lieu de rendez-vous.

Nous continuons notre promenade découverte par les vignes et les vergers conservatoires. (180 variétés d’oliviers, 60 de figuiers, 50 de pêchers, 60 de mûriers). Chemin faisant, Sandrine nous fait découvrir la bruyère arborescente qui servait à fabriquer des pipes et le caroubier dont les fruits sont des gousses contenant des graines dont le poids (0,20gr) et la taille sont très réguliers, elles ont servi de mesure et sont à l’origine des mesures des pierres précieuses, le carat. Celui-ci représentait le poids d’une graine de caroube.

À mi-parcours, pour le pique-nique, nous rejoignons la Plage d’Argent qui doit son nom au sable de quartz blanc. Nous trouvons un coin où le vent nous laisse à peu près tranquilles. On renonce pour l’heure à la baignade, seules quelques courageuses tentent un bain de pieds.

Ensuite, cap vers le sud de l’île, vers les calanques de L’Indienne et Grand Cale. Arrivés près de la côte, le paysage change radicalement, de hautes falaises plongent dans la mer créant des à pics vertigineux. Le mistral a beau s’exciter, il ne nous empêche pas d’admirer la magnifique vue panoramique. Nous empruntons à présent un sentier qui longe les falaises et traverse alternativement des bois de chênes verts, des maquis de lentisques, de myrtes odorantes et d’arbousiers… . Le circuit ne laisse pas place à l’ennui, on ne s’éloigne jamais trop de la mer.

C’est en longeant la plage de la Courtade que nous rejoignons le village où certains vont se désaltérer pendant que d’autres se régalent d’une glace.

17 heures, il est temps de se faire secouer sur le bateau de retour vers La Tour Fondue où nous attend notre chauffeur.

Superbe journée aux côtés de guides passionnantes.

Geneviève

Sortie à Porquerolles

Porquerolles: Voici la planche botanique des espèces que nous avons pu voir ou revoir avec plaisir. Elle a bien sur été élaborée par J-Pierre et Raymonde Nebon, nos champions de la botanique. Un grand merci à eux.

Eliane