Sortie du 25 mai 2024

Le sentier des fleurs, des Serrigues au col de Gleize 25 mai 2024

13 participants – 8km 600 -373m de dénivelé-3h 45 de marche

   Un soleil généreux est enfin au rendez-vous ce samedi matin pour une randonnée douce entre Gapençais et Champsaur, proposée par Éliane et guidée par Annie B.

Depuis L’ancienne carrière des Serrigues, nous empruntons la piste forestière en bordure de la forêt domaniale. Chemin faisant, notre regard est attiré par une cabane perchée dans les arbres, un véritable belvédère dominant les vallées entourées de montagnes. Il doit être bien agréable d’y séjourner!

Le parcours évolue ensuite dans des paysages très variés avec des vues incessantes et exceptionnelles sur le bassin gapençais, sur la vallée du Champsaur et son superbe bocage (l’un des rares bocages préservés en Europe!) sur le massif des Écrins dont le Vieux Chaillol encore bien enneigé. Autour de nous, des fleurs à profusion: orchis rouges, orchis jaunes, anémones, primevères, gentianes d’un bleu rare et sur le chemin du retour: muguet, anthyllis, narcisses, asphodèles…

Sans efforts, nous rejoignons le plateau champêtre de Folletière ” le chemin des fleurs” et le col de Gleize à 1691 m d’altitude.

Sur le chemin du retour, nous quittons rapidement la route forestière pour suivre un sentier plus rocailleux: une belle traversée en balcon toujours très fleurie. Dans le ciel, c’est le bal des parapentes. Très vite, nous atteignons un sentier herbeux et un agréable passage en forêt sous le couvert de hêtres.

Après une courte remontée sur la route goudronnée, nous retrouvons le parking: point final de cette belle boucle toute printanière.

Merci Annie pour cette magnifique découverte à deux pas de chez nous, à Éliane et Alain pour les photos.

Geneviève

Sortie du 5 mai 2024

Le vieux Châteauneuf-Val-Saint-Donat

Circuit 13km – 400m de dénivelé  – 5h30 de marche – 14 randonneurs 

La rando démarre depuis Aubignosc, commune située en limite Est de la montagne de Lure. Après un petit chemin de terre, nous traversons ce joli village, dont un mur tapissé de valériane rouge attire notre attention. Puis nous abordons le chemin de Compostelle, chemin forestier qui longe une forêt de pins. Le thym, bien fleuri, prolifère et nous embaume, nous faisons la cueillette. Entourés de genêts odorants, d’orchis et autres plantes fleuries, dont nous ignorons le nom en l’absence de nos botanistes confirmés, nous arrivons au Pas des Bœufs (570m). De descentes en montées, sur un agréable sentier, entre forêts et ravines, nous traversons de nombreux ruisseaux, souvent peu abondants.

Aux Amarines, nous empruntons le sentier qui nous monte vers le vieux village. Chemin faisant, une trouée nous offre une superbe vue sur le plan de Volonne, le rocher de la Baume et en arrière plan la montagne de la Gache. Plus loin, furtivement, nous apercevons les Pénitents des Mées, curiosités géologiques caractéristiques. Enfin, apparaît au loin, une tour, premier vestige du vieux village de Châteauneuf, objet de notre rando. Nous y parvenons rapidement (640m). Comme de nombreux villages provençaux, il est construit sur une éminence, ce qui permit, dans les siècles passés, de le défendre des multiples invasions. Sur le sommet de la butte, était construit le château, le village s’étalait sur les pentes sud et sud-ouest. Les ruines, que nous longeons, en attestent. Ce village a, depuis le XIX ème siècle, été abandonné par ses habitants. Progressant sur une centaine de mètres au sud de ses ruines, nous découvrons l’église Saint Antoine, marquée de la coquille de Saint Jacques de Compostelle. Construite en pierres sèches, elle est remarquablement restaurée, malgré son absence de toit. Le pan de mur de l’entrée est agrémenté d’un oculus, un joli autel (humilité) trône dans le fond. De nombreuses rangées de bancs de pierres assemblées, nous offre un merveilleux endroit pour le pique-nique.

Avant de reprendre le sentier du retour, nous admirons la vue sur le village actuel de Châteauneuf-Val-Saint-Donat. Aux Amarines, nous poursuivons sur le chemin d’en face, vers les Roubines, afin d’effectuer une boucle, la topographie restant la même qu’en matinée, montées, descentes, traversées de ruisseaux. Le dernier ruisseau étant bien plus large, la main secourable de Philippe nous aide à le franchir sans encombres. Puis nous terminons la boucle du circuit en retrouvant le chemin emprunté le matin, qui nous ramène aux voitures.

Un grand merci à Eliane pour cette belle randonnée variée, colorée et odorante, sous un ciel agréable, ainsi qu’aux deux Alain P et N, photographes.

Huguette

Sortie du 27 avril 2024

L‘île de Porquerolle

41 participants ( 22 adhérents Rando Rambaud, 19 invités)

4 h20 de marche 12,5 kms 248m de dénivelé

Il est 4h 30 et nous voilà prêts à quitter nos montagnes pour une journée sur l’île de Porquerolles ” la Perle” des Iles d’Or aux côtés de Port Cros et de l’île du Levant.

Arrivés tout au bout de la presqu’île de Giens où nous accueillent nos guides Sandrine et Charlotte, nous sommes prêts pour une courte traversée. Sous le mistral, la mer est bien agitée. Nous avons quitté la Tour Fondue seulement depuis 20 minutes et déjà le port de Porquerolles est en vue ainsi que son petit village niché au fond d’une baie entourée de jolies maisons colorées.

Devant la carte dessinée par les enfants de l’école, Sandrine présente l’île: 7kms de long pour 2,5 de large, des plages au nord dont la plage Notre Dame classée la plus belle d’Europe, des falaises au sud, 3 domaines viticoles et des vergers conservatoires. 250 habitants à l’année, 10 000 par jour en été! L’île est propriété de l’état depuis 1971. Le Parc National de Port Cros en gère 75%.

Au cœur du village, notre groupe désormais scindé en 2 (l’un conduit par Sandrine, l’autre par Charlotte) rejoint la jolie place d’Arme bordée de grands eucalyptus et de l’église Ste Anne dont l’histoire est assez surprenante. En effet, elle renferme un chemin de croix gravé au couteau dans du bois de noyer par un soldat convalescent.

Avant de monter jusqu’au Fort Ste Agathe, juché sur un promontoire au dessus du village, Sandrine nous explique que l’île, après avoir connu une histoire mouvementée, fut achetée par François Joseph Fournier de retour du Mexique où il avait fait fortune, en 1918, pour l’offrir en cadeau de mariage à son épouse,

Une courte montée bordée d’agaves, d’acanthes dont les feuilles sont le décor des chapiteaux corinthiens, de pins d’Alep, nous conduit au fort .Pénétrant dans son enceinte, un figuier attire notre attention. Celui-ci, presque sans feuilles, présente des bouquets de petites figues au bout de ses branches. Sandrine nous apprend qu’il s’agit d’un figuier mâle dont les fruits ne seront pas comestibles mais qu’il va assurer, grâce à l’intervention d’un insecte, le blastophage, la pollinisation des fleurs femelles. Ces fleurs ont la particularité d’être cachées à l’intérieur des jeunes figues.

Le fort, construit sous François 1er, est affecté depuis 1991 au parc National de Port Cros. Sa situation permettait la surveillance de la rade de Hyères et du village. Derrière des murs de 4 m d’épaisseur, la tour abrite une grande salle surmontée d’une terrasse. De là, le regard couvre tout l’horizon: le massif des Maures, les sommets dominant Toulon, les vignes, les plages.

À quelques minutes, derrière le fort, nous découvrons ”Le Moulin du Bonheur”. Il a été entièrement restauré et représente le type même du moulin à vent provençal. Plusieurs rangées de galets à sa base empêchaient les rats noirs de monter manger les grains de blé ou de pois chiche.

Mais pourquoi ce nom de moulin du bonheur? Charlotte raconte qu’un homme serait venu habiter le moulin délabré et que celui-ci aurait passé une petite annonce pour trouver une compagne et il y aurait vraiment une femme qui serait restée vivre avec lui. La deuxième histoire raconte que c’était un lieu de rendez-vous.

Nous continuons notre promenade découverte par les vignes et les vergers conservatoires. (180 variétés d’oliviers, 60 de figuiers, 50 de pêchers, 60 de mûriers). Chemin faisant, Sandrine nous fait découvrir la bruyère arborescente qui servait à fabriquer des pipes et le caroubier dont les fruits sont des gousses contenant des graines dont le poids (0,20gr) et la taille sont très réguliers, elles ont servi de mesure et sont à l’origine des mesures des pierres précieuses, le carat. Celui-ci représentait le poids d’une graine de caroube.

À mi-parcours, pour le pique-nique, nous rejoignons la Plage d’Argent qui doit son nom au sable de quartz blanc. Nous trouvons un coin où le vent nous laisse à peu près tranquilles. On renonce pour l’heure à la baignade, seules quelques courageuses tentent un bain de pieds.

Ensuite, cap vers le sud de l’île, vers les calanques de L’Indienne et Grand Cale. Arrivés près de la côte, le paysage change radicalement, de hautes falaises plongent dans la mer créant des à pics vertigineux. Le mistral a beau s’exciter, il ne nous empêche pas d’admirer la magnifique vue panoramique. Nous empruntons à présent un sentier qui longe les falaises et traverse alternativement des bois de chênes verts, des maquis de lentisques, de myrtes odorantes et d’arbousiers… . Le circuit ne laisse pas place à l’ennui, on ne s’éloigne jamais trop de la mer.

C’est en longeant la plage de la Courtade que nous rejoignons le village où certains vont se désaltérer pendant que d’autres se régalent d’une glace.

17 heures, il est temps de se faire secouer sur le bateau de retour vers La Tour Fondue où nous attend notre chauffeur.

Superbe journée aux côtés de guides passionnantes.

Geneviève

Sortie à Porquerolles

Porquerolles: Voici la planche botanique des espèces que nous avons pu voir ou revoir avec plaisir. Elle a bien sur été élaborée par J-Pierre et Raymonde Nebon, nos champions de la botanique. Un grand merci à eux.

Eliane 

 

Sortie du 14 avril 2024

Parcours du coeur 2024

    En ce dimanche 14 avril 2024, 20 adhérents de notre association ont participé au parcours du cœur à Charance.

Marche de très bon niveau…, marche modérée , marche douce , ou marche nordique, chacun a profité de cette journée pour “s’activer”.

Beaucoup de monde pour cette manifestation sous un beau soleil.

Bravo à Brigitte  et à toute son équipe pour cette 1ère organisation très réussie.

Eliane 

Sortie du 7 avril 2024

Le torrent de Bonne-Dimanche 07 avril 2024

Circuit 10km-4h30 de marche- 440m de dénivelé

19 participants

Nous démarrons la randonnée de ce jour depuis le parking de Verdun, puis remontons la rue des Pins. Après avoir gravi les escaliers, nous voilà au départ du chemin de Crève Coeur. Nous constatons, au vu des efforts fournis en progressant, qu’il porte en effet bien son nom… Nous empruntons à droite le chemin de Chaudun, d’abord goudronné, puis en terre qui nous monte vers la Polyclinique.

En levant la tête, nous pouvons admirer le pic de Charance (1825m) et son voisin de gauche, le Cuchon (1903m). Une légère descente, puis nous traversons la rocade centrale pour aborder un sentier en pente soutenue qui nous élève jusqu’au hameau des Gontiers. Des ailes volantes parties de Charance font un joli ballet dans le ciel, tandis que nous observons sur notre gauche Céüse, Céüsette et en toile de fond, encore enneigée, la montagne de Lure. Un magnifique cadran solaire, sur une des villas, perpétue une tradition ancestrale.

Nous continuons sur un chemin de terre, puis un sentier vallonné, en balcon sur le bassin Gapençais, avec de superbes panoramas. Quatre passerelles en bois nous permettent de traverser une importante zone humide, avant d’arriver à la ruine, joli coin de verdure où subsistent des vestiges de l’ancienne ferme Bernard-Reymond.

Après un petit effort, nous atteignons le plus haut de notre circuit, avant de rejoindre la route des Bassets. Sur le pont, nous traversons le bouillonnant torrent de Bonne, un des six«affluents» de la Luye. Bientôt un petit sentier nous achemine vers notre lieu de pique-nique, longue et agréable pause…

La descente vers les Gondoins est très sympathique, agrémentée de nombreuses fleurs, lunaires annuelles ou monnaies du pape, pervenches, magnolias, tulipes sauvages et une éclosion de fleurs de cerisiers. Nous passons à coté du Saint Hubert, belle demeure de 1787 autrefois restaurant, puis traversons la RN85, descendons vers Varsie, passons sous la route pour rejoindre le quartier du Rochasson. La rue de Bonne, puis la rue des Champsaurins et sa passerelle métallique qui franchit le torrent de Bonne, nous ramènent aux voitures.

Merci à tous pour votre sympathique présence. Cette randonnée, découverte pour tous, facile, variée, près de chez nous, nous a permis de passer une journée «cool» et détendue, dans une atmosphère idéale, sous un soleil voilé et des températures quasi estivales.

Huguette

Sortie du 23 mars 2024

Le sentier de Pagnol Samedi 23 mars 2024

41 participants (22 Rando Rambaud 19 invités) .820 m de dénivelé (dont la montée au Garlaban)-  17 km  –   6 heures de marche

6h 20 départ de Gap, direction Aubagne.

La Font de Mai est notre point de départ.

La route monte vers le domaine de La Font de Mai avec une magnifique ancienne ferme entièrement rénovée, entourée de pins, de chênes et d’oliviers.

Petite halte. Il est 9h45, nous sommes prêts à partir vers les lieux de tournage des films de Marcel Pagnol.

Un agréable sentier se faufile dans la garrigue fleurie. À quelques minutes, après un passage sous les pins, voici le puits de Raimu où fut tourné ” La fille du Puisatier” avec Fernandel, Raimu et Josette Day en 1940. Notre parcours se prolonge tranquillement jusqu’au ”Puits d’Angèle” puis une petite grimpette nous hisse sur les Barres de St Esprit jusqu’aux restes de la maison de Panturle noyée dans la végétation. Là fut construit le faux village d’ Aubignane pour les besoins du film ”Regain” d’après l’œuvre de Jean Giono.

Plus bas, dans le Vallon de Marcellin, nous découvrons les vestiges de la ”Ferme d’Angèle”, lieu de tournage du film ”Angèle” en 1934 avec Fernandel et Oriane Demazio.

La marche reprend et il s’agit alors d’attaquer la longue montée vers le Garlaban sur une large piste rocailleuse bordée de romarins, de cistes cotonneux, de genêts d’Espagne, de chênes kermès….

La dernière montée mène jusqu’au sommet à 714m. Les efforts de la montée sont récompensés par un panorama à 360°. Vue imprenable sur Aubagne, Marseille, le stade vélodrome, Notre Dame de La Garde mais aussi la mer, les îles du Frioul, la Ste Baume, la Ste Victoire.

Il est l’heure de reprendre des forces. Une pinède nous accueille pour un (rapide!) pique-nique avant de reprendre notre balade vers le Taoumé dans les collines chères à Pagnol, décrites dans ses souvenirs d’enfance.

De montées en descentes nous passons devant le ”Puits du Mûrier” puis devant la grotte de la ”Baume Sourne” ou grotte aux chauves-souris.

Chemin faisant, on a le plaisir de découvrir les premières fleurs: cistes, iris jaunes, globulaires, narcisses douteux…

Sous un mistral qui à présent souffle fort, c’est l’ascension du Taoumé qui nous attend (667m). De là-haut on a une vue sur la Ste Victoire, le Massif de l’Etoile, le Garlaban et Marseille.

En descendant du Pic, nous atteignons la Grotte de Pagnol ou du ”Grosibou” qui par une faille traverse entièrement la falaise du Taoumé. C’est là que le petit Marcel et son ami Lili ont trouvé refuge un soir d’orage.

Par un sentier toujours caillouteux, nous suivons la piste qui nous conduit vers La Treille jusqu’à la maison d’été de la famille Pagnol.

”La maison s’appelait la Bastide Neuve mais elle était neuve depuis bien longtemps” disait Marcel Pagnol.

Mais la restauration de cette maison a commencé grâce à l’aide de bénévoles que nous avons vus à l’œuvre.

Avant de reprendre le car, arrêt au cimetière de La Treille. Pagnol y repose aux côtés des membres de sa famille et de Lili des Bellons, son copain (de son vrai nom David Magnan tombé au front en 1918).

Une belle journée provençale, en agréable compagnie, un peu ventée mais sans pluie!

Un très grand merci à nos trois guides: J.Pierre Dao, Philippe Morel, J.François Veillon.

Merci à Éliane pour son organisation sans faille ; merci aux photographes (Eliane, Alain N, Christiane) et à notre bien sympathique chauffeur Jullien .

Geneviève

Les fleurs du sentier Pagnol 

Sortie du 17 mars 2024

Le chapeau de Napoléon

Circuit 7km200 – 250m dénivelé – 2h30de marche

Beaucoup de randos ayant été annulées ce trimestre, souvent pour cause de mauvais temps, Éliane nous propose une petite sortie en après-midi vers le chapeau de Napoléon. Nous jouissons en effet d’un généreux soleil, ciel bleu et douceur pour passer un agréable moment ensemble.

14 randonneurs ont répondu à cet appel spontané et démarrent sur la route goudronnée depuis la sortie du village de la Rochette, au hameau des Guérins, à 1179m d’altitude. Nous passons à côté d’une carrière abandonnée, de l’église et du cimetière. La route en lacet nous offre tout le long du chemin un point de vue exceptionnel sur la vallée de l’Avance et Gap, couronnés de montagnes enneigées. Bientôt nous bénéficions du panorama sur les sommets du Champsaur, Vieux Chaillol, les Grande et Petite Autanes, l’Arche et l’Aiguille d’Ancelle, le Piolit… Nous quittons la route pour s’enfoncer dans la forêt et prendre le sentier en pente soutenue pour atteindre le sommet emblématique à 1426m d’altitude. Suite au passage de l’Empereur et ses troupes sur le Gapençais en mars 1815, cette falaise de calcaire à la forme singulière, porte désormais le nom de «chapeau de Napoléon» en raison de sa forme qui rappelle le bicorne, célèbre couvre-chef de Napoléon. Une pause contemplative s’impose…

Nous redescendons par le même sentier pour reprendre la route goudronnée qui, en passant par Manse Vielle, avec vue sur Ceüse, Charance et Gleize nous ramène aux voitures, maintenant accompagnés par un petit vent frisquet.

Merci Éliane pour cette proposition de rando facile, que nous avons tous très appréciée.

Huguette

Sortie Rando-Rambaud “sur le sentier de Pagnol”

L’association Rando-Rambaud vous propose une randonnée sur le sentier de Pagnol le samedi 23 mars 2024
*  ouverte à tous
*  16km
* dénivelé 700m
* 5 à 6 h de marche sur sentiers plutôt caillouteux

Déplacement en car avec départ de Gap à 6h20

Inscription/renseignements auprès d’Eliane Roubaud 06 11 97 68 98 jusqu’au mardi 19 mars.

Sortie du 1 février 2024

Randonnée “mimosas” jeudi 01 février 2024

9 km – 280 m de dénivelé – 3h45 de marche- Participants:  27 adhérents et 14 invités

Il est tôt ce matin (5h30) quand nous montons dans le car direction Mandelieu-La Napoule pour une rando mimosa que nous espérons fleurie… Mais c’est sans compter sur la colère des agriculteurs qui, par leur barrages, nous empêchent d’accéder au lieu de notre rencontre avec les guides. Julien, notre super chauffeur, trace sa route du mieux qu’il peut avec un épais brouillard, un chien Patou qui se jette sous les roues du car et l’endommage quelque peu, des petites routes pour éviter les bouchons…

Après maints contacts entre Éliane et les guides, et ne pouvant accéder à Mandelieu, il est décidé de se retrouver vers Grasse, plus précisément à Montauroux, en pays de Fayence dans le Var, à la frontière des Alpes Maritimes, pour une petite randonnée de remplacement, sans mimosa.

Le temps est gris, il ne fait pas chaud . Mady, Yannick et Nathalie, nos guides nous entraînent sur l’agréable «sentier des sangliers», qui porte bien son nom au vu des stigmates sur le bord du chemin, dans une forêt de pins, chênes verts, salsepareilles, lauriers sauce et lauriers thym… Bientôt, nous abordons le circuit du pont des Tuves. Le sentier, quelque peu pierreux, nous descend jusqu’à la rivière de la Siagne, et son eau claire, qui approvisionne des milliers d’habitants en eau potable de qualité. Nous la suivons jusqu’à l’impressionnant pont des Tuves qui l’enjambe et relie Montauroux dans le Var, à Cézaire dans les Alpes Maritimes. Construit en 1802, restauré vers 1978, il a été recaladé en 2000. Nous décidons de pique niquer autour de ce magnifique ouvrage.

Puis, sans s’attarder, nous poursuivons la boucle, dans la forêt, par une montée soutenue. Un aller retour vers le sanctuaire des chênes pluri centenaires nous offre des arbres majestueux. Nicole, Babeth et moi même, faisant une chaîne autour d’un tronc, évaluons sa circonférence à environ 4m80… Puis nous rejoignons le car. Il est temps de reprendre la route vers Digne les Bains d’abord, avec pas moins de 6 cols franchis, puis Gap par l’A51, enfin libérée,

Bravo et merci à Julien qui, malgré les aléas et la traversée en boucle des départements 05, 04, 83 et 06, nous a amené à bon port. Merci également aux guides qui ont joué le jeu en nous retrouvant à Montauroux. Merci enfin à Éliane et tous les participants, qui ont su garder leur bonne humeur au cours de cette journée mémorable

Huguette