Sortie du 3 novembre 2024

Dimanche 3 novembre 2024

La Dalle aux Ammonites – Givaudan 10 participants -8,5kms – 445 m de dénivelé – 4h30 de marche

Sous un ciel et un soleil digne d’une journée estivale, notre aventure commence par la visite de la célèbre Dalle aux Ammonites située au bord de la route allant de Digne à Barle.

Cette grande dalle inclinée, dégagée naturellement par l’érosion comporte un millier de fossiles. La renommée de ce site a depuis longtemps dépassé les frontières du pays Dignois. Des Japonais se sont intéressés à elle et voulaient l’acheter. À la fin de l’année 1990, la réserve géologique propose alors de réaliser un moulage sous forme de 30 fragments qui furent expédiés et assemblés au Japon.

C’est en douceur que commence ensuite notre randonnée en suivant la route au-dessus du lit de la Bléone vers le quartier de Champousin. Nous le contournons pour trouver le départ du sentier de la Plâtrière, ignorant sur notre gauche le Musée Promenade. Une succession de marches nous permet d’atteindre l’ancienne carrière de gypse abandonnée en 1940. Devant nous, la montagne rosée, ancien front de taille. Là, les hommes ont exploité le gypse pour produire du plâtre. Plus haut, sur un petit sommet, un belvédère nous offre un magnifique panorama sur le massif de la Blanche, le sommet du Blayeul…

Nous enchaînons montées et descentes sur un bon sentier qui s’enfonce dans les bois, l’occasion de découvrir de curieux champignons: des helvelles crépues.

Pendant un long moment, nous longeons la rive droite du torrent de Givaudan avant de le traverser plusieurs fois à gué. En rive gauche et en de nombreux lacets, nous montons à l’ombre des chênes jusqu’aux ruines de Givaudan. Après la pause casse-croûte avec partage d’un Banon crémeux (fabrication maison Alain G) et de douceurs, vient l’heure du retour. Derrière les ruines, nous entamons une rapide descente, un peu éprouvante pour les genoux et les chevilles, sous les hêtres puis les chênes jusqu’au lieu dit Tauze.

Puis nous empruntons une bonne piste jusqu’au parking de la Dalle aux Ammonites.

Un grand merci à Alain G pour cette magnifique parenthèse hors du temps, aux chauffeurs et aux photographes.

Geneviève

Sortie du 19 octobre

Les Mines de Bruoux à Gargas – Le sentier des Ocres à Roussillon-Le Colorado provençal de Rustrel

Samedi 19 octobre – 40 personnes dont 21 invités

En cet automne bien capricieux, le temps favorable de ce samedi 19 octobre 2024 nous permet de nous rendre en car vers le Vaucluse, à la découverte ou redécouverte des paysages ocriers du Luberon.

Nous commençons la journée par la visite des Mines de Bruoux à Gargas, un site unique en Europe.

Première étape incontournable, s’équiper d’un casque de protection. Une falaise vertigineuse ocre, de 30m de hauteur, nous fait face. Elle abrite un gigantesque labyrinthe de galeries de plus de 40km de long et 15m de haut. Nous pénétrons dans la mine, faiblement éclairée, pour un parcours souterrain de 650m. Nos guides sont passionnées et passionnantes. Les Mines de Bruoux sont un témoignage de l’épopée industrielle qui durera plus d’un siècle et durant laquelle les ocriers, à la sueur de leur front, creusaient des galeries à coup de pics et de pioches, manipulaient les wagonnets et extrayaient les sables ocreux, à la lumière de la lampe à carbure. Les parois laissent percevoir les coups de pioches et pics. Creusées parallèlement et perpendiculairement, les galeries se croisent, délimitant ainsi des piliers massifs soutenant la voûte. Le sable ocreux, ainsi récupéré, contient seulement 15% d’ocre. L’ocre est un pigment naturel, composé d’argile et d’oxyde ou hydroxyde de fer qui lui donnent sa couleur. Les guides nous proposent une expérience sur deux volontaires qui se laissent maquiller, le résultat est très réussi. C’est aussi l’occasion de fêter nos saints du jour René S et Renée V! La «grande galerie», une particularité, longue de 300m séparait 2 familles d’ocriers, les Anselme et les Jeanselme. La température dans les galeries est d’environ 10° pouvant descendre jusqu’à 5°. Après une heure de visite, nous sortons dans le vallon, agréable coin de verdure, où un soleil généreux et bienvenu nous réchauffe.

Julien, notre précieux chauffeur, nous conduit jusqu’à Roussillon. Après un pique-nique rapide, face au mont Ventoux qui se dresse fièrement devant nous, nous empruntons le sentier des Ocres, ancienne carrière d’ocre, où l’homme et la nature se sont alliés pour façonner un paysage totalement irréel. Nous optons pour la boucle courte de 35mn. Nous progressons entre collines et vallons dans un univers qui se décline en un camaïeu de couleurs allant du jaune clair au rouge vif. On se croirait sur une autre planète… Nous rejoignons le car en profitant d’une vue superbe sur le magnifique village de Roussillon, classé parmi les plus beaux villages de France.

Pour prolonger le rêve, nous nous rendons à Rustrel et son Colorado provençal. Colorado signifie «rouge» en espagnol, d’où le nom du fleuve américain qui a creusé le Grand Canyon dans une roche multicolore, où domine le rouge. Comme Roussillon, c’est un ancien site d’exploitation de l’ocre, dans des carrières à ciel ouvert de 1871 à 1993, date du dernier lavage d’ocre. Le timing, parfaitement géré jusque là, nous permet de découvrir le circuit des Belvédères, le plus complet en 1h45. Le Colorado provençal, son camaïeu d’ocre, les anciennes carrières aux allures de canyon, les reliefs impressionnants et sensationnels sous forme de cheminées de fées, en font un lieu incontournable. Les paysages actuels sont le résultat de la main de l’homme et de l’érosion naturelle. Un vrai décor de carte postale grandeur nature, sublimé par une belle palette d’ocres, sous le soleil éclatant et le ciel bleu de cette journée très réussie.

Un immense merci à Éliane qui, malgré des aléas de dernière minute, a réussi à nous faire profiter de tous les sites prévus et qui a fait que cette journée, très appréciée de tous les sympathiques participants, restera inoubliable. Un grand merci également à Julien, qui a su se plier aux changements imposés, avec, comme toujours, beaucoup de compétence et bienveillance.

Huguette

Sortie du 6 octobre 2024

Camemberts à la braise à Rambaud le 6 octobre 2024

27 participants

Ce dimanche, un temps très incertain, un ciel qui s’est lentement chargé de gros nuages, nous oblige à trouver une solution de repli pour notre traditionnelle journée ” camemberts”Pas de randonnée et repas au lac de Roaffan ni à Chanteloube mais un repas au chaud, dans la salle Pierre Gély, généreusement mise à disposition par la mairie de Rambaud que nous remercions. Malgré quelques gouttes nos cuisiniers du jour, les deux Alain, ont préparé les braises pour la cuisson (parfaite!) des camemberts dans le barbecue prêté par Eliane. L’apéritif et le copieux repas se déroulent comme d’habitude dans une ambiance amicale et chaleureuse.

Après ces agapes, nous décidons de faire une petite randonnée digestive au départ de Rambaud en direction de la statue de l’Ange que nous n’atteindrons pas, la pluie menaçant de nous rattraper.

        Tout au long de la balade, nous profitons de nombreux points de vue: une vue plongeante sur le village de Rambaud, la tour de la Bâtie -Vieille, une vue sur les montagnes environnantes, Charance Gleize, les montagnes de Chorges prises dans le brouillard. La- haut, il pleut très certainement.

Un grand merci à nos cuisiniers, à Jean-Pierre Dao initiateur et maître d’oeuvre de cette journée conviviale depuis de nombreuses années, à Éliane pour cette réorganisation de dernière minute et à tous les participants.

Geneviève

Sortie du 15 septembre

Rando de Montéglin à Upaix – Dimanche 15 septembre 2024

Circuit 10km – 300m de dénivelé – 4h15 de marche – 22 personnes

La randonnée démarre depuis la place de l’église Sainte Marguerite à Montéglin. Cette église, bâtie au XVII ième siècle, détruite au XVIII ième, reconstruite au XIX, est restaurée dans les années1980. Sur sa façade en pierres apparentes, un superbe cadran solaire contemporain. L’image représente une vierge à l’enfant, accompagnée d’un ange et portant un globe terrestre. Petite originalité, aucun chiffre n’est inscrit sur le cadran, ce qui justifie l’inscription «D’heures je n’en manque pas, car le temps que l’on passe à aimer ses enfants ne doit pas se compter».

Le soleil brille, mais il fait encore un peu frisquet quand nous partons. D’abord une route goudronnée, puis un petit sentier, nous acheminent jusqu’à un croisement où il est indiqué Upaix par la crête. Nous empruntons cet itinéraire, dans une forêt de chênes et de pins, et à la faveur de quelques trouées, nous apercevons les montagnes alentour : Montagne de Saint Genis, Pic de Crigne, Rocher de Beaumont, Montagne de Chabre… Le soleil nous réchauffe rapidement. De montées en descentes, sur un agréable sentier, nous parvenons sur les hauteurs du village d’Upaix. Il s’agit d’un ancien oppidum (ville fortifiée), ancienne ville gauloise nommée Upaga en 739.

Nous y découvrons la tour médiévale, vestige d’un ancien castrum (lieu fortifié). Elle est aménagée avec un escalier en colimaçon qui nous permet d’accéder à 3 tables d’orientation très détaillées. Nous bénéficions alors d’un point de vue panoramique à 360° sur les vallées et les massifs alentours.

Une aire de pique-nique, agrémentée de 3 belles tables en pierre, nous accueille pour un moment de plaisir, enrichi d’une farandole de desserts

Pour le retour nous traversons le village, par ses rues médiévales, pour découvrir le patrimoine local. D’abord la petite chapelle des Pénitents, datant de 1638, restaurée en 1992 sur le fronton de laquelle on peut admirer un magnifique cadran solaire. Puis l‘imposante l’église de la Nativité aussi appelée Notre Dame de Bellevue, classée du XIVème siècle et inscrite monument historique depuis 1947. Elle a été patiemment restaurée entre 1982 et 2001. Également la porte en arc brisé, édifiée aux XIII et XIV iéme siècle et qui témoigne des anciennes fortifications qui protégeaient la ville. Nous poursuivons la descente sur la route, au dessous de l’église, et découvrons la fontaine Chat’Ô Russe, restaurée il y a peu, et qui servait auparavant aux habitants du village comme source d’eau.

Bientôt nous laissons la route pour un chemin de terre, puis un sentier, traversons des marnes, retrouvons un nouveau sentier qui serpente dans la forêt et qui débouche sur la route départementale au lieu dit Les Silos. Nous la suivons en file indienne sur 1 km environ, avant de reprendre un chemin qui nous permet de rejoindre celui emprunté le matin, afin de regagner les voitures.

Un grand merci aux photographes, les 2 Alain et Philippe M, à Jean-Pierre D serre file, ainsi qu’aux nombreux participants à cette rando découverte, pour leur bonne humeur et leur chaleureuse présence.

Huguette

Et n’oublions pas que notre Huguette s’est levée à 6h du matin pour régaler les marcheurs du jour par de délicieux tourtons faits maison! un grand grand merci à elle.

Séjour en Aveyron

Séjour en Aveyron – Voyage aller par le viaduc de Millau – J1 à J6 au village de vacances – le car

Voici quelques photos de tous nos bons moments lors du séjour en Aveyron.

Un grand merci à toutes et  tous , merci   à  tous les voyageurs de notre groupe bien sympa.

Un grand merci à nos guides , nos serres files bienveillants,  notre chauffeur, nos hébergeurs, notre agence de voyages, nos super  secrétaires , et tous les membres du bureau de notre  petite association.

Souhaitons renouveler tout cela en 2025.

Merci  pour  vos nombreux messages de sympathie, reconnaissance, amitié .., 

Au plaisir de se retrouver 

Eliane 

Un aperçu en photos (plus de photos sur le Blog de l’association) 

Sortie du 21 juillet 2024

La Grave -le Lac de Puy Vachier – Le refuge Evariste Chancel

23 participants (dont 3 invités) -350 m de dénivelé – 3 h 30 de marche

9h 15: Arrivée à La Grave. Il fait grand beau. Nous embarquons dans les cabines multicolores du téléphérique des Glaciers de la Meije pour un premier voyage dans les airs.

C’est à la gare intermédiaire de Peyrou d’Amont, à 2416m, que démarre le sentier caillouteux que nous allons suivre, d’abord en descente puis en balcon.

Du côté panorama, c’est juste magique: sur le versant sud de la vallée de la Romanche, les hameaux des Traverses, du Chazelet, les Terrasses, Ventelon, les Hières se suivent dans les alpages. On voit bien les anciennes terrasses qui s’étagent en lignes parallèles sur les pentes. C’est encore le Plateau d’Emparis, les Pics du Goléon et du Mas de La Grave que nous reconnaissons.

Une multitude de fleurs égayent notre chemin, Raymonde et J.Pierre N, nos experts botanistes, nous aident à les identifier.

Bientôt le lac de Puy Vachier, blotti sous les falaises de Peyrou d’Amont, apparaît. Ses eaux sont d’un bleu profond remarquable, il apporte un peu de couleur et de fraîcheur dans ce paysage minéral.

Encore une petite grimpette et nous voilà arrivés au refuge Evariste Chancel juché sur son promontoire à 2506m d’altitude.

Au-dessus du refuge, un sentier file vers la gauche et permet d’atteindre rapidement un belvédère pour bénéficier d’une vue plus ample encore sur le lac du Chambon, le Taillefer, Les Deux Alpes, Les Rousses…

Retour au refuge pour une halte gourmande et conviviale où un accueil chaleureux nous est réservé autour d’une table de qualité. Au menu: une tartiflette maison et une succulente tarte aux myrtilles.

Retour vers la gare intermédiaire. Sur sa terrasse nous faisons une longue halte pour admirer une dernière fois les sommets et les glaciers du Râteau et de la Meije tout proches. Impossible de se lasser de ce décor!

Un quart d’heure de descente et nous voici de retour à la Grave, ravis de notre journée.

Ceux qui le peuvent accompagnent Eliane jusqu’au Chazelet ; petit village au bout de la route qui a gardé son authenticité ; ses ruelles et maisons racontent l’histoire d’une vie isolée en altitude. Les «  greniers » , petites maisons indépendantes servaient à entreposer les objets de valeur et réserves alimentaires au cas où il y aurait le feu dans la maison principale. Au cimetière les croix spécifiques sont abritées par deux planches en pente destinées à empêcher la neige de tenir et de peser le triangle représenterait le mystère de la Sainte Trinité (Père, Fils, Saint-Esprit), le cercle représenterait le mystère de l’incarnation et la croix inscrite au milieu représenterait le mystère de la rédemption.

Une halte à la chapelle Ste Anne (où les fleurs poussent sur le toit ) et un peu de vertige sur le perchoir s’imposent,

Un grand merci à Jean-Pierre D pour cette belle idée de rando panoramique. Merci à Éliane et aux Alain, pour les photos.

Merci à nos botanistes Raymonde et Jean-Pierre N.

Geneviève

Sortie du 14 juillet 2024

Chalets de Prentiq et sources des Doux-Valgaudemar

Dimanche 14 juillet 2024 

Circuit 8km500- 480m de dénivelé- 4 heures 30 de marche

En ce dimanche 14 juillet 2024, 21 randonneurs se retrouvent dans la vallée du Valgaudemar. Nous démarrons à 9h de Lubac, qui porte bien son nom en ce matin frisquet. Au cœur d’une forêt hétéroclite de bouleaux, mélèzes, frênes et pins, nous traversons un joli pont de bois qui enjambe le torrent tumultueux et écumant de Prentiq. Nous montons un agréable sentier, tantôt régulier, tantôt se redressant, entrecoupé de ruisselets, dans un sous bois verdoyant. Déjà le soleil nous réchauffe. Les fougères, pierres moussues, drouilles (herbes à lapins que ramassait Christiane enfant), agrémentées de fleurs multicolores, digitales, mélampyres, orchis, géraniums sauvages, nous procurent une agréable fraîcheur. Nous progressons au bruit fracassant du torrent, de plus en plus cascadant, admirons un majestueux lys martagon, picorons quelques délicieuses fraises des bois, puis débouchons sur un replat de la montagne où sont établis les chalets de Prentiq (pré ancien), entourés d’un cirque de montagnes grandioses. Ces chalets offrent un bon abri aux randonneurs, en quête d’hébergement.

Puis nous poursuivons notre montée, dans un alpage verdoyant, pour rejoindre les sources du Doux et leurs nombreuses résurgences. Nous trouvons là une parfaite salle à manger. Le pique-nique, enrichi de vins, douceurs et digestifs partagés, se prolonge agréablement…

Nous regagnons les cabanes de Prentiq, puis prenons la route forestière pour une descente toute en douceur, traversons une passerelle et profitons de cascades et alpages abrupts tapissés de silènes roses. Nous faisons face au Grun du Roux (2657m) avec en contrebas Saint Maurice et le serpent bleu de la Séveraisse. Bientôt, nous pouvons apercevoir l’Olan, sommet emblématique du massif des Ecrins (3564m) encore entaché de quelques plaques de neige, puis nous rejoignons Lubac.

Tous nous accordons pour dire que ce fut une très belle rando découverte. Un grand merci à nos pilotes du jour Alain P et Noëlle pour cette merveilleuse journée, ainsi qu’à Jean-Pierre serre file, Alain N et Éliane photographes.

Huguette

 

Sortie du 30 juin 2024

Dimanche 30 Juin 2024

Les Maisons  – Lac de Roue  – Soulier 18 participants 13 kms  380m de dénivelé  4 h 25 de marche

Ce dimanche, le soleil veut bien nous gratifier de sa présence même si quelques nuages traînent encore ici ou là.

Après avoir laissé les voitures à l’entrée du hameau” Les Maisons”, nous traversons celui-ci pour prendre une large route pastorale , guidés par Jacqueline, originaire de cette belle vallée d’Arvieux.

Tout au long d’une montée très progressive, nous avons le plaisir d’avoir des vues sur la vallée, sur les villages de Villargaudin et de Montbardon qui semblent s’accrocher à la pente. Autour de nous les prairies vertes se parent de mille fleurs aux couleurs éclatantes. Un vrai régal pour les yeux.

Environ 1 heure plus tard, nous atteignons un plateau boisé de grands mélèzes au milieu duquel apparaît le lac de Roue presque entièrement envahi par des plantes. Jacqueline nous apprend qu’il était autrefois appelé ” la Motte Tremblante” et qu’il était nettoyé. Il ne l’est plus aujourd’hui pour protéger les libellules.

Nous contournons le lac pour emprunter une piste forestière qui descend lentement , nous fait passer devant les cabanes d’alpages crées à l’occasion du film ”le Bossu” avec Daniel Auteuil avant d’atteindre le village de Soulier et son charme tranquille. Passée la petite chapelle St Pierre ornée d’un magnifique cadran solaire, un joli sentier part vers le nord pour atteindre un ancien canal que nous suivrons pour retrouver le lac de Roue, un sentier en balcon avec des vues magnifiques sur les montagnes du Queyras et sur le Mont Viso.

À l’heure du pique-nique, nous voici de nouveau arrivés au lac, des tables nous attendent.

13h15 nous quittons à regret ce lieu paisible.

Une boucle emprunte tout d’abord une piste forestière puis une longue descente un peu éprouvante pour les genoux, nous conduit jusqu’au parking.

Une randonnée bien sympathique et bien appréciée.

Un grand merci à Jacqueline et à nos photographes Alain N et Éliane.

Geneviève

Sortie du 29 juin 2024

Week-end au Queyras 29 juin 2024 – Les Chalets de Clapeyto

Circuit 8km300 – 460m de dénivelé – 4h45 de marche 25 participants dont 3 invités 

Nous partons de Brunissard, depuis le parking du Pré des Vaches, à 1966m. Sous un ciel chargé, observant au loin un torrent écumant et tumultueux, nous arrivons rapidement au grand replat herbeux de Pra Premier. Nous découvrons une magnifique prairie portant deux chalets, tapissée d’herbe verte et grasse constellée de trolles et de boutons d’or. Elle abrite une réserve collinaire qui sert à l’enneigement des pistes de ski d’Arvieux et à l’arrosage par aspersion l’été.

Par une petite passerelle de bois, qui enjambe un ruisseau abondant autour duquel nous admirons des clématites, nous continuons la montée, chapeautés par le Pic du Cros, entre forêts de mélèzes et alpages verdoyants, agrémentés d’une multitude de fleurs multicolores. À notre approche, une marmotte craintive s’éloigne en hâte. En atteignant le Collet Haut, nous apercevons bientôt, en contrebas, les chalets de Clapeyto.

Situés à 2221m d’altitude, une vingtaine de chalets d’alpage traditionnels du Queyras, en bois de mélèze, sont posés dans ce cirque de Clapeyto, dominé par le Pic des Challanches.

Une partie du groupe s’y rend, les autres se dirigent vers les lacs situés au dessus. Quelques plaques de neige subsistent encore. En arrivant au petit lac de Cogour, la pluie s’invite alors et après avoir enfilé nos capes, nous prenons rapidement la descente pour retrouver ceux qui nous attendent aux chalets de Clapeyto. Les avancées de toit d’un grand chalet nous abritent, tant bien que mal, pour un pique nique rapide.

La pluie cesse enfin. Nous redescendons par la route forestière vers les chalets de l’Eychaillon, puis au pied de l’imposante falaise de Beaudouis, d’où nous dominons Pra Premier. Nous l’atteignons après quatre lacets de la piste. Une traversée aller et retour dans la clairière, nous permet d’approcher une magnifique cascade particulièrement bouillonnante. Nous rejoignons les voitures par l’itinéraire du matin.

Après une visite express à la boutique des «Jouets du Queyras», qui rouvrira ses portes le 1er juillet, nous rejoignons le VTF des Esquirousses (écureuils en patois), qui nous réserve un très chaleureux accueil. L’apéritif de bienvenue et un savoureux repas terminent agréablement cette journée.

Le temps maussade et la petite pluie de midi, n’ont pas réussi à entamer le moral des participants, enchantés par cette randonnée.

Merci à Jean-François, notre pilote et Jean-Pierre, serre file, sans oublier Éliane, grâce à qui nous évoluons dans ce cadre enchanteur qu’est le Queyras.

Huguette

Sortie du 16 juin 2024

MONTREVIOL

16 participants – 8 kms – 4 heures de marche – 415 m de dénivelé

Une nouvelle fois, la météo des derniers jours nous a contraints à nous adapter.

La randonnée prévue dans le Champsaur étant impossible, Jean-Pierre que nous remercions chaleureusement, nous propose une balade au-dessus de la Bâtie- Neuve.

Le soleil est bien présent, seules quelques écharpes de nuages s’attardent sur les sommets.

Le départ se fait du parking, à la sortie du village, sur la route qui conduit à la Rochette. Nous empruntons ”le sentier de découverte” (892m) et commençons une ascension très agréable à travers les pins.

À la faveur de trouées, la vue donne à contempler le village de la Bâtie-Vieille, Le Puy Maurel…Après avoir franchi plusieurs portillons, nous voici arrivés au-dessus du lotissement des Casses (1010m).

Nous nous engageons alors sur une large piste qui fait de nombreux lacets permettant de prendre de la hauteur en offrant un magnifique panorama sur le bassin gapençais, Céüse et les crêtes de Charance. La piste continue son ascension avant de partir en direction de Montreviol et se transforme en sentier qui court à flanc de coteaux, traverse des pâturages et offre de remarquables points de vue. Dans les champs des troupeaux de brebis , de vaches qui se prélassent au soleil ou qui nous suivent en espérant de l’herbe nouvelle.

Arrivés aux abords du hameau de Montreviol, Jean-Pierre nous indique un endroit qui se prête à merveille au pique-nique et à la découverte des sommets: Le Chapeau Napoléon, Céüse, Bure, le Mont St Philippe, Le Piolit…C’est aussi le moment de s’échanger quelques recettes (voir la boîte à idées du blog…).

Au retour, nous prenons la direction du Ravin de Fauvret que nous longeons. Bientôt la descente se fait plus raide et plus caillouteuse. Le bruit des voitures se fait plus présent et nous indique que la boucle est sur le point de se terminer.

Rando particulièrement agréable par la variété des paysages, les successions d’ambiances et de points de vue. Belle découverte pour beaucoup.

Geneviève