Sortie du 14 juin 2025

Le lac de Roaffan depuis La Motte en Champsaur

10 km, 400m de dénivelé, 4h30 de marche

12 participants à la randonnée , 20 au pique-nique .

9h30 au clocher de La Motte, nous partons pour une longue marche dans la forêt ,dont la 1ière partie est assez soutenue.

Nous croisons un grand nombre de VTT qui participent à la Valgaude. De hameau en hameau , nous atteignons le magnifique lac . Le coin pique-nique au bord du lac est magnifique et , de plus, agrémenté par un grand nombre de mets salés et sucrés, fait maison par nos cuisinières en l’honneur de tous nos papas du jour.

Le retour est plus court ; nous passons par le Collet et ses magnifiques maisons bien fleuries.

Le village de La Motte nous attend ; nous en découvrons les magnifiques maisons restaurées, les nombreuses fontaines. Un brin de causette avec les habitants et nous voilà aux voitures. Il était temps! Nous avons tout juste le temps de nous déchausser, l’averse est là.

Merci à Claude et Christiane pour l’animation de cette randonnée enfin réalisée et bien sympa. Nous avons eu le plaisir de retrouver des « non marcheurs » et de passer tous ensemble une journée très conviviale.

Eliane

Sortie du 9 juin 2025

Cabane de Pierre Baudinard -Villar Joli-Dévoluy

Boucle de 8 km- 420 m de dénivelé- 4h30 de marche

Lundi 09 juin 2025- 24 personnes dont Maryse, Dominique et Bruno, invités

Nous sommes nombreux à suivre Alain P, notre pilote de ce jour, pour effectuer une randonnée dans le Dévoluy, à la découverte de la cabane de Pierre Baudinard.

Nous partons de Villard Joly, joli petit hameau, très bien entretenu. Le temps est beau mais le fond de l’air est frais à 8h30. Une agréable route forestière nous conduit rapidement vers un alpage que nous grimpons allégrement parmi les fleurs des champs multicolores et les bouquets de serpolet. Nous sommes entourés de montagnes qu’une brume persistante enveloppe. Il s’agit, selon le Dauphiné Libéré de ce matin, d’un voile semblant opacifier le ciel, dû à la fumée des incendies qui font rage au Canada depuis plusieurs semaines et qu’un vent de nord-ouest nous amène.

Déjà la température se réchauffe et cheminant entre herbage et forêts dans un cadre idyllique, nous distinguons le Col du Noyer, le Pic de Bure et la Joue du Loup. Bientôt nous apercevons la cabane objet de notre rando. Comme elle est belle vue d’en bas, nichée au milieu de gros blocs de rochers et entourée de verdure ! Nous la rejoignons sans gros efforts. Le cadre est enchanteur. Un rocher, détaché de la montagne de la Clape, à l’ère glaciaire, s’est brisé en plusieurs morceaux. Une pierre énorme a ainsi donné son nom à cet endroit, Pierre Baudinard. Passant entre deux gros blocs, nous débouchons enfin sur la cabane. Après un moment de contemplation, nous poursuivons au dessus de la cabane, sur un sentier gazonné où s’épanouissent de magnifiques gentianes bleues, parmi les pins, épicéas, mélèzes et leurs jeunes pousses au vert tendre. La vue s’agrandit sur la Joue du Loup, ses pistes de ski et le vallon de Truchière. Peu après nous parvenons à la cabane de l’Adroit, qui nous accueille pour le pique-nique, très convivial comme toujours, avec partage de douceurs.

Nous poursuivons la boucle, toujours aussi agréablement, en passant devant la fontaine de l’Adroit, qui est en fait un abreuvoir pour animaux, et un peu plus bas une vue magnifique sur Mère Eglise et la montagne de l’Aup. Puis nous prenons le sentier vers le Faï dans une prairie constellée de fleurs. Tout va bien, jusqu’à ce qu’un parc à moutons nous oblige à nous détourner du chemin balisé et à gérer tant bien que mal ce contretemps. C’est rapidement chose faite dans la bonne humeur ! Ensuite un petit sentier en balcon rejoint la route forestière qui nous ramène à Villard Joly

Patricia, notre désormais prof de stretching, nous délivre une séance d’étirements forts bénéfiques.

Un grand merci à Alain et Noëlle pour cette magnifique rando, plébiscitée par tous les participants, merci également à Jean-François serre file et Éliane photographe.

Huguette

Sortie du 1 juin 2025

Le lac des Monges par Beaudinard

Circuit 10,6 km -530m de dénivelé -5h45 de marche , 14 personnes dont une sympathique invitée Michelle (sœur de Claudine)

Ce dimanche 1er juin, 14 randonneurs se rendent vers Bayons, dans les Alpes de Haute Provence, jusqu’au hameau de Beaudinard d’où démarre la randonnée qui va nous conduire au lac des Monges. Il fait très beau et déjà chaud quand nous partons à 9h.

Nous traversons le village sous la très jolie chapelle de Beaudinard. Nous avons la chance de rencontrer Monsieur Verkein qui nous explique qu’il s’agit d’une chapelle familiale, construite et consacrée en mai 1866 par la famille de son épouse. Il nous ouvre cette chapelle, restaurée en 2005, que nous trouvons magnifique, très bien entretenue avec ses vitraux et son chemin de croix de l’époque.

Après avoir dépassé un petit oratoire, nous prenons un sentier pierreux, grimpant à travers des genêts en plaine floraison et des tapis d’aphyllantes de Montpellier bleues. Il s’agit du sentier de la croix de Beaudinard. Il rejoignait Esparron la Bâtie à Beaudinard pour faciliter le déplacement des habitants d’un village à l’autre. En chemin, nous avons une vue dégagée sur la vallée de Reynier et apercevons le sommet des Monges, prolongé par la longue montagne verdoyante de Jouère. Le thym odorant, la sarriette, les phalangères à fleurs de lys blanches, les lauriges nous accompagnent jusqu’à la croix de Beaudinard. De là nous avons une magnifique vue sur Aujour, les Crêtes de Saint Genis et en arrière plan le Pic de Beaumont.

Nous continuons le sentier à forte pente en forêt, toujours entourés de remarquables genêts jaunes, d’orchis pourpres et moucherons, d’ ancolies bleues, au son des clochettes des troupeaux de brebis d’Esparron la Bâtie et du hameau du Pont. Nous sommes à présent sur les crêtes avec une longue traversée de montées en replats où quelques trouées nous permettent d’apercevoir Bure encore enneigé ainsi que l’Oratoire et la Laupie dans le massif des Monges. Puis, par une route forestière, nous parvenons au gîte Retrouvance à la location par l’ONF. Enfin un super petit sentier nous plonge vers le Lac des Monges après 3h45 de marche. Le pique nique est le bienvenu. Après partage de desserts, certains font le tour du lac. Il s’agit d’un lac artificiel créé en 1970 à l’occasion de l’ouverture de la piste forestière.

Pour le retour, nous continuons la boucle par une descente raide, sportive et pierreuse qui demande toute notre concentration. En passant à côté d’une source nous remplissons nos gourdes avec une belle eau limpide et fraîche. Bientôt le sentier se fait plus agréable et nous permet de profiter du paysage alentour pour rejoindre Beaudinard en 2h. Aux voitures, un excellent gâteau amandine fraise, préparé par Patricia, nous régale.

Un grand merci à Jean-Pierre D et son copilote Alain G pour cette belle randonnée très variée, à Alain N photographe, sans oublier Philippe M et sa main secourable dans les moments délicats.

Huguette

Sortie du 17 mai 2025

Crêtes de Lure et le Cairn 2000 par le Pas de la Graille

17 mai 2025 18 participants – 400 m de dénivelé – 4h 30 de marche – 8 km 600

9h 15, nous atteignons le Pas de la Graille à 1597m d’altitude par le versant nord de la montagne de Lure, après une longue montée ombragée et une longue série de lacets. Ce col permet le passage de l’ubac à l’adret. De là, sous un ciel bleu, la vue porte loin, sur presque 360 °, d’un côté sur le Jabron et de l’autre sur la vallée de la Durance. Dans le lointain, Alain G, notre guide du jour, nous aide à reconnaître nos montagnes: le massif des Ecrins, le plateau de Bure, Chaillol…

Le Pas de la Graille ( ” graille ”signifie corneille) est le point de départ de notre randonnée qui commence, une fois n’est pas coutume, par une descente d’abord caillouteuse. Elle va s’effacer devant une piste dans la pelouse. Par les chemins forestiers où dominent les hêtres, par les combes, nous retrouvons la cabane en pierres sèches où nous avions pique-niqué lors d’une précédente randonnée.

Après ”la pause banane”, la descente multiplie agréablement les décors: sous-bois, de temps en temps entrecoupés de passages ensoleillés, dévoilant de jolis panoramas. Alain nous désigne les Pénitents des Mées, le plateau de Ganagobie, le Luberon dont le Mourre Nègre, …

Un petit aller-retour pour visiter le ” Jas de Tôles” qui servait d’abri pour les bêtes. Alain nous fait remarquer la toiture en tôle et la citerne enterrée pour récupérer l’eau de pluie si précieuse dans cette montagne.

Il est temps de prendre la direction de la crête, tout d’abord en sous bois, puis dans la pelouse qui voit pousser les genévriers en forme de tapis ronds au ras du sol, les orchis sureau jaunes et rouges, les petites gentianes d’un bleu vif, les globulaires…

Le Cairn 2000, sur un fond de ciel bleu, se dévoile enfin. Cette imposante pyramide de pierre de 3 m de haut défie le vent. Érigé en 2000, il est composé de 12000 pierres apportées par les randonneurs du monde entier; à l’ intérieur, enfouis dans un tube métallique, 13 poèmes ont été rédigés par les constructeurs.

C’est l’heure du pique-nique que nous prenons à l’abri du vent, comme toujours agrémenté de douceurs et de l’incontournable fromage Banon d’Alain.

Nous avons accompli l’essentiel du dénivelé positif. Deux kilomètres nous séparent désormais du parking. Des paysages à perte de vue nous accompagnent en longeant la ligne de crête: les innombrables sommets des Alpes en toile de fond au nord et au sud, les ondulations des massifs provençaux.

Pour profiter encore un peu du fabuleux panorama, nous décidons pour le retour d’ emprunter la route qui descend vers St Étienne les Orgues.

Un grand merci à Alain du 04 pour cette belle journée, à Éliane et Alain N pour les photos et à J. Pierre serre – file.

Un grand merci également à notre Colette, experte en pâtisserie, qui nous a encore bien régalés!

Geneviève

Sortie du 3 mai 2025

Le tour du Fein depuis Chorges

Circuit 14,5km – 390m de dénivelé -5h de marche

9 personnes.

La météo très maussade de ce samedi 3 mai 2025 contrarie de nouveau nos plans. En remplacement du sentier des genévriers thurifères à Saint Crépin, Éliane nous propose une rando, moins éloignée, le Fein au dessus de Chorges.

Depuis les terrains de tennis, nous prenons une route à travers les prés verdoyants, agrémentés de quelques narcisses, puis abordons une montée soutenue dans une forêt de pins en direction des villages des Chaussins et des Oliviers. Nous admirons leur jolie chapelle, dans son écrin de verdure, entourée des montagnes encore enneigées.

Nous laissons ces villages pour emprunter un très agréable chemin traversant les champs agricoles, bordé de majestueux peupliers trembles aux troncs tortueux, arrivons sur une route goudronnée que nous suivons jusqu’au Fein.

Nous traversons ce petit village pour arriver, en cul de sac, sur un magnifique point de vue sur le lac de Serre Ponçon, le Grand Morgon, malheureusement quelque peu gâché par les nuages omniprésents. Puis par une boucle, nous contournons le Fein et redescendons d’abord sur les Chaussins, puis les Oliviers que nous traversons maintenant en observant de nombreux troupeaux de moutons, quelquefois surveillés par des patous. et même un âne.

Encore un petit effort, puis au dessus de ces villages, la pause pique-nique s’impose, pour détendre les dos et jambes éprouvés par les 9,5km déjà parcourus. Un savoureux kir offert par Yolande et Maurice nous met en appétit. Après le partage de desserts (tarte au citron, biscuits et chocolat), requinqués, nous reprenons la descente dans la forêt grâce à un plaisant sentier, en direction de Montgardin. Arrivés sur la route goudronnée, nous poursuivons jusqu’à Chorges pour rejoindre les voitures.

Grand merci à Éliane qui parvient toujours à s’adapter aux conditions du jour sans jamais renoncer, ainsi qu’à Maurice, pilote adjoint de cette randonnée.

Nous avons unanimement apprécié cette belle journée, au cours de laquelle nous avons eu le plaisir de retrouver Marie-Hélène, ; journée qui, finalement, n’a pas été perturbée par la pluie.

Huguette

Sortie du 26 avril 2025

Boucle vers la réserve de Corréo

Samedi 26 avril 2025

10 participants – 13 kms – 450 m de dénivelé – 5 h de marche

Une fois encore, la pluie annoncée pour dimanche est venue bouleverser notre planning. Pas de ”crête de la Colle ” mais une sympathique balade au départ du parking du Sénateur.

Après avoir remonté la route de Malcombe, un sentier qui alterne les passages à travers champs et portions boisées, nous hisse au-dessous de la chapelle de Sauveterre.

À présent, nous suivons le sentier qui côtoie le canal et conduit au hameau de Basse Corréo, un hameau plein de charme d’une quinzaine de belles maisons étagées sur la pente. Par de petits ponts sur le canal, certaines ont accès à un petit jardin ou à un enclos. Nous marchons dans un environnement très printanier, la vue devient exceptionnelle sur la montagne de Céüse, la tête de la Chappe et le pic de Bure enneigé.

Deux heures se sont écoulées lorsqu”apparaît une belle tache de couleur dans le paysage, en contrebas, c’est le lac réserve de Corréo.

Depuis 2000, les agriculteurs de la Freissinouse, Pelleautier et Manteyer bénéficient de ce réservoir destiné à l’irrigation. L’alimentation se fait par une canalisation qui relie le canal au fond de la réserve. Ce beau lac est endigué sur deux côtés.

Nous en faisons le tour, une petite brise vient agiter la surface de l’eau. C’est là, en face du lac, dans l’herbe moelleuse que nous décidons de faire la pause pique-nique.Une petite sieste pour certains et nous entamons le chemin du retour, toujours avec des vues incessantes sur le bassin gapençais et la longue chaîne enneigée des montagnes alentour. Sur un rythme tranquille, nous rejoignons la route goudronnée qui nous fait cette fois-ci traverser le paisible hameau de Basse Corréo.

Maryse propose un retour qui va faire une grande boucle aux ambiances variées, descendre vers la Freissinouse, la Selle et revenir vers la Garde puis la route de Malcombe.

L’occasion pour Annie B de retrouver des lieux où elle venait enfant avec sa famille et pour nous de faire de nouvelles découvertes.

Merci à Éliane pour cette proposition de balade spontanée et pour les photos. Merci à Maryse pour les nouvelles découvertes, à Philippe serre-file et à tous pour ce bon moment amical et convivial.

Geneviève

Sortie du 12 avril 2025

Boucle de Clausonne- Le Saix

Circuit 10,5 km-520m de dénivelé-  5h de marche  –    5 personnes

Ce samedi 12 avril, la météo annoncée n’étant pas suffisamment lumineuse pour apprécier le panorama depuis le rocher Saint Michel à Orpierre, initialement prévu, Pierre nous propose la boucle de Clausonne. Nous arrivons à destination sous la pluie, attendons 5mn dans la voiture quand, miracle, la pluie cesse.

Nous démarrons la rando à partir du Saix. Déjà un panneau rigolo sur lequel il est écrit «il reste encore des enfants à écraser-vous pouvez accélérer» nous amuse, puis le nom de la commune du Saix fait l’objet de plaisanteries grivoises tout au long de la randonnée, ce qui a provoqué de sacrés fous rires…

Nous franchissons une passerelle pour traverser le torrent de Maraize, suivons un sentier très pentu qui serpente à travers les marnes, puis dans une forêt de pins sylvestres, parsemée de mousse verte, d’hépatiques bleues et blanches, de pulmonaires, d’hellébores fétides, qui nous hisse au col de Combe Escure. La pente s’adoucit ensuite jusqu’au col de TréMaroua et nous bénéficions de beaux points de vue sur la plaine du Buëch et ses villages. Le soleil, bien que pâle, nous gratifie maintenant de sa présence et le coucou chante au loin.

Après une longue et reposante traversée en forêt, où s’épanouissent des bouquets de primevères et quelques anémones isolées, nous reprenons la montée avec un passage à flanc de montagne sur un sentier bien aménagé grâce à des rondins de bois, et une vue magnifique sur Bure. Bientôt nous débouchons dans une prairie, puis découvrons un chemin bordé de pierres sèches et les ruines du hameau de la Péguière. Nous poursuivons dans la prairie, constellée de coucous, avec en toile de fond le Grand Ferrand, le Mont Aiguille, l’Obiou.

La descente, en pente douce, nous conduit vers l’abbaye de Clausonne, nichée dans son écrin de verdure. Fondée en 1185, détruite en 1573 lors des guerres de religion, il en reste seulement des vestiges, formidables témoins de la vie des moines chalaisiens dont le monastère en compta jusqu’à 12. Une magnifique et grande table en bois, agrémentée de chaises sculptées dans le bois également, nous accueille pour le pique nique et nous offre un grand moment de sérénité.

Pour le retour, nous dépassons les vestiges de l’église, descendons jusqu’au torrent par une calade, le traversons pour remonter jusqu’à la piste. Nous prenons alors la descente en direction de Faï, sous les falaises de la Plane et découvrons les impressionnantes trompes du Faï faites de béton, de métal et de bois, sorties de terre en 1994. Tous les 17 août, pour fêter l‘anniversaire de leur construction les trompes font «chanter la montagne» en jouant avec les aspérités de la falaise de la Plane qui leur fait face.

Nous poursuivons la descente en appréciant les belles vasques et cascades du torrent de Maraize, passons par la clue du Gouravour et, par une route forestière, rejoignons le Saix.

Un grand merci à Pierre pour cette randonnée très variée, aux multiples intérêts, qui nous a enchantés, ainsi qu’ à Yolande, photographe du jour, et qui nous a offert un excellent gâteau.

Huguette

Sortie du 5 avril 2025

Massif des Dentelles de Montmirail

50 participants dont 19 invités- dénivelé de 324 m,350m, 550 m selon les groupes – 4 heures de marche environ pour tous. 3 groupes.

Levés tôt, nous voici arrivés à Beaumes de Venise vers 10h30 où nos trois guides du jour, Cédric, Sandra et Laurent nous accueillent.

Une belle journée s’annonce .C’est parti pour les trois groupes. Nous sortons peu à peu du village pour rejoindre une première piste qui longe un vignoble au pied des premiers contreforts du Massif des Dentelles de Montmirail. Celui-ci se divise en trois chaînes parallèles. Façonnées par l’érosion, ces crêtes dentelées qui s’étirent sur près de 8 kms, se distinguent par leurs parois verticales.

Cédric nous apprend que nous sommes là au cœur des vignes d’appellation Côtes du Rhône et Côtes du Ventoux qui produisent des vins fruités réputés. Sans désherbage chimique, les vignerons travaillent dans le respect de l’environnement.

La marche reprend, le sentier monte tranquillement parmi les plantes aromatiques en fleur, les oliviers, les pins d’Alep, les chênes verts, les murs de pierres sèches. Ce sont des restanques qui permettent de créer des surfaces plates pour les cultures et de lutter contre l’érosion. Beaucoup ont été restaurées par des bénévoles; outre les cultures qu’elles permettent, elles structurent agréablement le paysage.

Bientôt, au bout d’une piste, apparaît la chapelle Notre Dame d’Aubune et son élégant clocher orné sur chaque face. Nous la contournons. Il va falloir maintenant crapahuter sur un sentier escarpé et rocheux pour arriver devant la forge des carriers restaurée. Une courte pause pour reprendre notre souffle, admirer la plaine de Beaumes de Venise et la montée toujours en pente sévère reprend. Arrivés sur la crête, le panorama est splendide: Le bassin du Comtat Venaissin ” le potager des papes”, les Monts du Vaucluse, Carpentras, Beaumes de Venise…

Sur cette crête, il reste 1 km à travers les chênes verts, les chênes kermès et les oliviers avant d’ atteindre, à 287 m d’altitude, l’église romane St Hilaire, magnifiquement restaurée dont les origines remontent au 6ème siècle. Nous découvrons son jardin d’iris et ses murets de pierre. Le panorama y est là aussi, exceptionnel, avec en plus le Mont Ventoux encore enneigé et au loin (à 7 kms à vol d’oiseau!) quelques crêtes des Dentelles.

C’est là que nous décidons de faire une pause pique nique arrosé de vin rosé local offert par Cédric.

Reprenant notre balade, nous quittons le plateau pour descendre par la face nord du massif et atteindre les 6 grottes d’Ambrosi qui ont servi d’abris et de points à l’époque préhistorique.

Revenant sur nos pas, la vue se dégage sur les Cévennes, les Monts d’Ardèche et la plaine d’Orange.

La descente se poursuit jusqu’au grand domaine viticole d’Urban cultivé en bio.

Après voir longé les vignes jusqu’à la route goudronnée, nous remontons jusqu’à l’extrémité du plateau où se trouvent les ruines du château médiéval nommé ”Castellas”. Une petite chapelle en cours de restauration est encore visible.

Il est temps de prendre le chemin du retour par un sentier qui serpente dans la pinède au milieu des vieilles restanques. L’apparition des premières maisons annonce la fin de la rando.

Une très belle rando sur les hauteurs de Beaumes de Venise en compagnie de guides passionnés et passionnants qui nous ont fait découvrir un patrimoine naturel et historique fort intéressant.

Un grand merci à eux, à tous les participants, à nos photographes, à Julien notre chauffeur sans oublier Eliane.

 

Geneviève qui était dans le groupe 2.

Un très grand merci à J Pierre serre file et Murielle photographe.

Sortie du 2 mars 2025

Le plateau de Ganagobie (04)

Circuit 12km-360m de dénivelé-5h de marche

23 personnes

    Ce dimanche 02 mars 2025, nous sommes nombreux à être tentés par cette randonnée dans les Alpes de Haute Provence à la découverte ou redécouverte de Ganagobie et ses alentours. Quelle riche idée…

   Nous démarrons la rando le long du canal de Manosque, bordé de chênes verts et de pins d‘Alep. Alex précise qu’il vient d’être mis en eau. Il s’agit d’un ouvrage de 57 km de long qui traverse 13 communes de Château-Arnoux à Corbieres. Le soleil tente, sans succès de percer les nuages. Nous cheminons au fil de l’eau claire, en profitant des premières violettes et des énormes bouquets de romarin déjà en fleurs, sur une distance d’environ 4 km et arrivons au siphon, ouvrage imposant.

   Le soleil a enfin gagné la partie et nous gratifie de ses chauds rayons. Nous attaquons la montée sur un agréable sentier en forêt qui nous hisse sur le plateau de Ganagobie. La vue est époustouflante sur le lit de la Durance et ses méandres, les petits villages de Lurs, Oraison, Dabisse, La Brillanne…

   Nous reprenons un sentier sous une rafraîchissante haie de chênes verts qui nous amène au bout de l’allée de Forcalquier. Le panorama est, là aussi, saisissant sur la montagne de Lure enneigée, ainsi que la pointe blanche du mont Ventoux. Nous voilà bientôt à la carrière de meules, exploitée au Moyen Age. Pour les extraire on pratiquait, à la base de la pierre, des rainures dans lesquelles on enfonçait des coins de bois qui après arrosage gonflaient, ce qui suffisait pour séparer la meule du sol. Les meules que nous voyons sont le résultat d’une extraction qui a échoué. Les petites meules servaient à moudre des céréales et du sel, les grandes étaient destinées aux moulins à huile.

   Nous continuons vers la fontaine aux oiseaux, grand trou cylindrique creusé dans la pierre, puis parvenons à Ville Vieille. Là se trouvent les vestiges d’un village fortifié dont la muraille en pierre est impressionnante. Au centre est érigé un donjon porte  et à droite une grande salle, ressemblant à une chapelle, était en fait la salle des gardes (fin XII ). Cet endroit magnifique nous fait office de salle à manger.

   La descente, en passant par la grotte des Maquisards, nous offre de beaux points de vue sur la chaîne de l’Estrop, les cloches de Barle, les Monges, jusqu’au Sirac dans le Valgaudemar…

   Nous voilà au Prieuré. C’est une église romane du Xième siècle, dont l’entrée laisse admirer son porche et son superbe tympan. En entrant nous sommes étonnés par les vitraux qui diffusent une lumière particulièrement colorée. Il s’agit de vitraux réalisés par le Père Kim En Joong, artiste contemporain coréen, reconnu dans le monde entier. Tout près du Prieuré, nous découvrons des sarcophages, pierres sculptées dans le calcaire avec une cavité pour la tête, puis prenons un petit chemin caladé, passons devant une source, puis un lavoir.

   Enfin, par un sentier paisible parsemé d’hépatiques bleues, puis une route forestière, nous rejoignons les voitures.

   Nous remercions chaleureusement Jean-Pierre D et Alain G pour cette formidable rando, très variée, ainsi que Monique serre file et les photographes Éliane et Alain P.

   Bienvenue à Claudine, Alex et Marie-Claire, pour leur  sympathique présence parmi nous.

Huguette

Sortie du 7 février 2025

Rando mimosas Vendredi 7 février 2025

32 participants – 13 kms -5 heures de marche – 300m de dénivelé

  5h35, nous quittons nos montagnes enneigées direction Mandelieu- la Napoule et ses collines fleuries. 9H 30 arrivée sans encombres à destination, pas de barrages d’agriculteurs, pas de chien imprudent.

  Maddy et Gustav, nos guides du jour, nous attendent. C’est parti pour une rando dans le Parc Naturel très protégé de l’Esterel. Départ de Maure Vieil en suivant une large piste colorée. Après quelques minutes de marche nous arrivons devant la caldeira, un ancien volcan qui s’est effondré; c’est le site d’une ancienne carrière. Maddy évoque le passé volcanique de l’Esterel, ce qui explique les couleurs ocrées de cette roche chargée en fer, la rhyolithe. À proximité existait, exploitée jusque dans les années 80, une mine de fluorine.

  Nous reprenons la piste en direction d’un site insolite: 3 croix se dressent devant des bâtiments en béton, abandonnés et particulièrement tagués. Il s’agit d’une chapelle coiffée d’une coupole et d’une ancienne verrerie d’art du domaine de Maure Viel.

  Ici, pause banane, puis notre groupe se scinde en deux, nous nous retrouverons tous en haut de la colline. Les plus sportifs sont conduits par Gustave tandis que le groupe de Maddy emprunte le sentier des mineurs qui par de larges lacets et une montée très progressive, nous hisse tout d’abord jusqu’au col de Théoule parmi les chênes liège, les pins, les bruyères blanches arbustives, les lavandes papillon et les roches ocrées du massif. Vue sur la mer, les îles de Lérins, la baie de Théoule et ses maisons accrochées à la colline.

  Encore un petit effort et nous retrouvons nos copains pour la pause pique-nique. Le panorama est magnifique avec des vues sur la mer, la baie de Cannes et en toile de fond les cimes blanches du Mercantour. Au fur et à mesure de notre progression le ciel s’est lentement chargé de vilains nuages, un vent bien frais tente vainement de les chasser. Il fait froid, la pause va être courte, pas de sieste aujourd’hui! Après la dégustation d’un sirop de mimosa fait maison et proposé par Maddy, nous reprenons la piste de retour.

  La descente longue mais facile va nous amener au cœur de la forêt de mimosas, une ancienne exploitation. Maddy nous apprend l’histoire de cet arbre, un acacia originaire d’Australie, introduit par les anglais il y a 200ans pour fleurir leurs jardins l’hiver. Ses fleurs sont utilisées en parfumerie, pour des bouquets ou encore en cuisine. Bel arbre mais qui étouffe toutes les autres plantes, acidifie le sol, arbre dont les fleurs ne peuvent pas être butinées par les abeilles. Sa culture est maintenant associée à celle de l’eucalyptus dont les feuilles sont utilisées toute l’année par l’industrie pharmaceutique.

 Nous sommes à présent immergés dans la forêt de mimosas en fleur, ils illuminent le paysage d’un jaune éclatant, c’est une explosion de boules jaunes, un peu de soleil que nous n’avons pas dans le ciel aujourd’hui. Nous prenons des photos, nous nous attardons mais pas trop,il faut penser au retour.

En poursuivant la rando, nous passons près du Pont Sarrasin et d’une petite cascade.

La rando touche à sa fin, chacun repart très satisfait de sa journée avec un petit bouquet jaune.

Merci à Maddy et à Gustav pour cette rando douce, colorée, enrichissante, dans un paysage unique.

Merci à Éliane, aux photographes, à Philippe serre-file, à tous les participants et à Julien notre chauffeur.

Geneviève